Il est frais mon poisson !
On reconnaît aux poissons des qualités nutritives indéniables : faible taux en gras, source importante d'oméga 3, protéines facilement assimilables, etc. On oublie cependant souvent que les océans sont devenus de vraies poubelles et que la chair de votre poisson préféré peut être contaminé par toutes sortes de contaminants organiques ou chimiques donc les métaux lourds et le mercure. La lotte, le flétan et le bar tout comme 21 espèces font l'objet d'une dérogation spéciale permettant un taux de mercure contenu supérieur aux normes établies par la CEE pour permettre sa pêche et sa commercialisation.
De plus le poisson qui se retrouve sur les étals, a souvent connu une longue et même une trop longue route pour s'y retrouver. La fraîcheur tant souhaitée par le consommateur n'est plus qu'une illusion. Seuls, les plus chanceux ou ceux au portefeuille bien garni peuvent s'offrir un poisson de ligne souvent pêché le jour même de toute première fraîcheur. C'était une des joies de vivre à Quimper avec le capitaine. Le poisson y était excellent.
Et que dire maintenant du poisson-chat africain que l'on vous vend comme du bar de première qualité. Des super offres promo pour des filets de poisson à l'odeur déjà très prononcée, signe du produit de qualité inférieure ou inacceptable. La traçabilité des produits de mer demeure difficile. Mieux vaut peut-être limiter sa consommation de poisson et manger de la viande ?
À lire dans le Point.