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09 juin 2006

Manger sur les ailes de KLM : une expérience peu concluante!

Retour mardi soir à la maison après séjour de plus de deux semaines à Paris chez mon cher Capitaine. Pour changer mes petites habitudes, j'ai décidé de voyager sur les ailes de KLM, la compagnie nationale des Pays-Bas maintenant intégrée à Air France, du moins quand c'est à leur avantage mutuel. Je suis parti avec une journée de retard dû à une survente de sièges sur le vol de KLM. Air France, la "compagnie soeur" a fait mieux encore ce soir-là avec un surbooking de ses trois vols. Dédommagement : 300 dollars US sur un billet futur.

Le lendemain, le vol s'effectua sur un DC-10. La flotte de KLM est vieillissante et ça se sent. Sièges plus ou moins confortables, écran vidéo aux couleurs affadies, design vieillot. Impression d'être une sardine en boîte. Le service était un peu raide et pas très souriant. Heureusement que j'avais un bon livre et mon Ipod.

Côté bouffe, c'est sans doute un des moins bons repas que j'ai faits en avion depuis longtemps. Côté boissons, rien à dire. Bière hollandaise bien connue, vins chiliens corrects (pas de mal de tête), eaux, sodas et jus en boîte.

Au moment du repas, deux choix : poulet ou pâtes. L'agent de bord m'a d'office désigné comme un mangeur de pâtes ou végétarien et vlan, le plateau passe de ses mains aux miennes sans pouvoir dire un mot...

Il contenait une salade de choux crémeuse qui me semblait directement sortie du KFC le plus proche, un petit morceau de fromage cheddar, un petit pain encore chaud, une petite portion de gâteau au fromage surmonté d'une garniture brunâtre épicée (pas mal!) et d'un plat de pâtes trop cuites (et même un peu sèches) et aux rarissimes légumes. Le tout fut avalé rapidement car sans grand intérêt. Au retour vers Montréal, j'ai testé le poulet. Je n'avais rien manqué!

Fait intéressant : nous avions trois couverts en métal. Fini le plastique! La peur de se faire trancher la gorge avec les petits couteaux de service par de méchants terroristes semble avoir diminué.

Le petit déjeuner était plus songé. Dans une boîte de carton qui permet un rangement optimal se trouvaient un berlingot de jus d'orange Tropicana et des aliments à base de céréales ainsi que les couverts. Le packaging était intéressant.

En comparaison au retour sur Air France entre Paris et Amsterdam (un vol d'à peine une heure) nous avons eu droit un magret de canard servi froid avec sa ratatouille, une pointe de camembert, une mini-baguette, un calisson d'Aix et une coupelle de tranches de pomelo le tout servi avec vin français of course et boissons chaudes. Seul petit hic : 1 minute après m'avoir servi ce repas inespéré, le chef de cabine annonce que l'on amorce notre descente vers Schipol. Dix minutes à peine pour tout engouffrer. Les fruits et le fromage ont été laissés en plan. Dommage!

Je crois que je vais retourner à mes vieilles habitudes et voyager sur Air France ou Air Canada. À moins que vous ayez mieux à suggérer...

P.-S. J'aurai dû me méfier quand j'ai vu l'équipage s'acheter des provisions avant le départ à Montréal.