La noblesse du whisky
Le whisky et l'Écosse sont indissociables. L'histoire de cette boisson est intimement liée aux luttes entre ce peuple du Nord et les Anglais qui prenaient un malin plaisir à taxer ou interdire la production de ce produit si cher à tout Écossais. Il faut dire que l'on pouvait en boire à tout moment de la journée du réveil jusqu'au coucher...
Le whisky sous sa forme actuelle se distingue par sa grande variété d'arômes, de couleurs et de saveurs. Il n'est pourtant produit qu'avec trois ingrédients : eau, orge malté et levure. Sa distillation (simple, double ou triple) est un art qui tenait de la magie pour les Anciens et dont on ne comprend toujours pas l'ensemble du processus.
Historiquement ce furent les blends, des assemblages de whiskies de différents producteurs commercialisés par exemple sous les marques mondialisées Ballantine, Chivas, Black and White ou Johnnie Walker, qui avaient la cote auprès des connaisseurs.
Depuis la fin des années 80, ce sont plutôt les single malts, des whiskies provenant d'un seul producteur, font l'objet d'un plus grand engouement. Certains producteurs sont assez connus : Glenfiddich qui produit le plus important volume de single malts vendu dans le monde, Macallan et Lagavulin. Il existe en fait plus de 80 distilleries localisées dans cinq grandes régions de l'Écosse. Certains de leurs produits sont peu diffusés hors de leur terre natale. Le fin du fin demeure les single cask provenant d'un seul fût contenant un seul millésime d'un seul producteur. La qualité des fûts et la durée du vieillissement jouent un grand rôle dans les caractéristiques du produit.
La dégustation des scotch whiskies se fait selon deux méthodes soit avec une très petite quantité d'eau, soit sec. Personnellement, je préfère sans eau. Les pros de la dégustation semblent préférer la dilution avec quelques gouttes d'eau douce de bonne qualité pour libérer les composés aromatiques volatils. Il faudra que je teste un peu plus le sujet avec le Longmorn, un Speyside, que j'ai à la maison ou le Ebradour que je me propose de ramener de Paris.
Le whisky est un goût qui s'acquiert. J'en suis la preuve! Dans la vingtaine, je détestais ce goût vaguement médicamenté maintenant j'apprécie mais pas n'importe lesquels. Je laisse toujours le Laphroaig, un Islay, aux vrais connaisseurs. Et j'ai inscrit dans mon agenda : faire un voyage dans les Highlands avec le Capitaine. Il sera très heureux même s'il préfère le rhum!
P.-S. J'adore certaines étiquettes des whiskies écossais avec leur calligraphie élaborée mais vieillotte et leur image tirée de gravure sur bois.
Commentaires
Euh pourquoi "whiskey" dans le titre? En général "whiskey" est assigné aux whiskies irlandais et non aux ecossais.
Evidemment on peut toujours dire que tout whisky est d'origine irlandaise puisque c'est les moines irlandais qui ont semble-il introduit en Ecosse le principe de la distillation... mais j'ai la faiblesse de penser qu'il n'est de whisky que d'Ecosse ;)
Attendez un peu pour le Laphroaig, avec le temps ça va venir! Vous pourriez offrir au capitaine une petite virée sur Islay en plus des highlands, en passant par Caol Ila, bunnahabhain, bowmore (ou l'eau de la piscine municipale est chauffée par la distillerie) , lagavulin etc vous finirez bien par apprécier.. D'autant que sur place dans les frimas et les paysages fantomatiques des tourbières l'arome a curieusement encore plus de puissance!
cheers!!!
philomene | 13 novembre 2006 - 16 h 20
Oups! Erreur dans le titre. Je corrige tout de suite ! Merci!
Le lapin | 13 novembre 2006 - 16 h 31