Faire de l'argent comme de l'eau...
Les embouteilleurs d'eau (et les grandes multinationales en particulier) font des affaires d'or actuellement. Tout le monde veut de l'eau en bouteille jugée plus saine que l'eau des réseaux municipaux d'aqueduc des grandes villes des pays développés. Certaines sont vendues à des prix dépassant de loin le prix de l'essence alors que leurs coûts de production sont minimes. Cette vogue a aussi ses effets pervers :
- accumulation de bouteille en plastique non dégradable à remplissage unique dans l'environnement;
- réduction importante des ressources hydriques pour certaines régions au détriment de leur faune, de leur flore et de leur populations.
Au Québec, de l'eau nous en avons beaucoup et peut-être même trop. Les nappes phréatiques sont prises d'assaut par des embouteilleurs et certains aimeraient bien que persiste le laisser-faire général pour cette ressource essentielle à la vie.
L'eau est-il un produit commercial comme les autres?
Pour moi, la réponse est claire et c'est non! C'est beau d'avoir une politique québécoise de l'eau depuis 2002, mais faut-il encore avoir les moyens pour la mettre en application et surtout la volonté politique pour y ajouter un volet sur l'eau embouteillée qui a été étrangement oubliée.