J'aime mon boeuf?
Hier soir, j'ai regardé aux Grands reportages sur RDI, un documentaire produit par la CBC sur l'élevage et le conditionnement du boeuf en Alberta qui laisse un drôle de goût dans la bouche. Quatre grands thèmes étaient développés:
- l'emploi à titre préventif d'antibiotiques (est-ce vraiment nécessaire?)
- l'emploi d'hormones de croissance et leur possible effet carcinogène (pourquoi l'Europe l'interdit-il depuis des années? Simple mesure protectionniste?)
- l'emploi des produits carnés et du sang dans l'alimentation des animaux et la crise de la vache folle toujours d'actualité ici et ailleurs dans l'Ouest du pays.
- l'origine de la contamination du boeuf haché par la bactérie E. coli qui peut avoir de graves conséquences pour la santé humaine mieux connues sous de la maladie du hamburger.
Ce sont des thèmes qui ont déjà été traités, mais ce que je retire surtout de ce reportage, c'est une certaine complaisance de l'Agence canadienne d'inspection des aliments face aux industriels agroalimentaires. Le business avant tout! Le modèle américain semble faire son chemin en sol canadien avec un contrôle de qualité et de salubrité délégué à ces mêmes industriels. Boeuf Frankenstein? Pour ça et pour d'autres raisons, mieux vaut pas trop en consommer.
P.-S. Je pense que je vais rechercher à l'avenir du boeuf élevé à l'herbe, sans antibiotique et sans hormone quand j'aurai le goût d'un bifteck quitte à réduire ma portion. Au cas où...