La mère du Capitaine nous a fait cadeau de son vieil autocuiseur qui date des années '60. Le Capitaine qui ne voyait pas trop son utilité m'a permis de le ramener à Montréal. Avec le temps froid, il est temps qu'il reprenne enfin du service.
Ce dinosaure qui a préparé tant de bons plats mijotés, avait pourtant la fâcheuse réputation d'être une bombe en puissance. Même, ma propre mère a peur de cet engin comme du diable! Pourtant, les nouvelles versions de cet appareil créées par des maisons comme Langostina, T-Fal ou la firme Presto sont totalement sécuritaires.
C'est à deux Français, Denis Papin l'inventeur de la marmite sous pression et de Nicolas Appert qui perfectionna la conservation des aliments sous haute pression (et la mise sous conserve), que nous devons cette méthode de cuisson. Les premiers autocuiseurs furent conçus par la National Presto Industries en 1915 et dès 1940, l'appareil se retrouve dans beaucoup de cuisine. Il perdit sa popularité face au four micro-ondes dans les années 1970 en Amérique du Nord, mais il resta populaire en Europe où on le perfectionna.
Son plus grand avantage : la réduction du temps de cuisson. Que peut-on y préparer? Des soupes et des plats mijotés bien sûr, mais aussi des rôtis, des risottos ou même des gâteaux au fromage (les meilleurs qui soit selon certaines sources). Ce type de cuisson attendrit les viandes les plus coriaces et les plus économiques. Il est possible d'adapter beaucoup de recettes à cet appareil. Il ne faut qu'un liquide pour créer de la vapeur et hop, la pression monte.
Première expérience : un boeuf à l'indienne bien épicé comme je les aime. Cuisson : 30 minutes. D'autres essais suivront et si un jour vous entendez parler d'une mystérieuse explosion dans un domicile du quartier Ste-Marie à Montréal...