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18 mai 2006

Question de fraises

Veut-il mieux acheter une barquette de grosses fraises bien rouges de Californie ou une demi-chopine de 250 g de petites fraises cultivées au Québec en serre pour le même prix?

Pour moi, le choix est simple et clair! Ces petites fraises de Sherrington achetées à Outremont valaient bien leur prix. Petites et de couleur rosée tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, elles étaient mûries à point. Elles possédaient un parfum délicat et un goût fort agréable.

Autre fait à noter, ces fraises sont cultivées sans pesticides. Un plus supplémentaire!

16 mai 2006

Surprise à Outremont!

Outremont, pour ceux qui connaissent bien Montréal est synonyme de bon chic bon genre. Les restos des rues Laurier, Bernard ou Van Horne distillent généralement une bonne cuisine au coût des beaux quartiers.

Pourtant, il est possible d'y manger bien façon bistro pour environ vingt dollars soit une entrée et un plat ou un plat et un dessert accompagné d'un petit verre de vin de propriété comme dans l'Hexagone. Ça vous intéresse? Courez au Bistro Justine. C'est un tout petit établissement situé sur la rue Van Horne près de voisins plus connus. La salle est faite tout de long et au bout, on peut entrevoir la cuisine. La décoration est sans chichi, sobre et même dépouillé.

C'est un endroit qui m'a plu. L'accueil est professionnel et aimable. Le menu par contre est très court : quelques entrées, quelques plats et quelques desserts. La carte des vins se retrouve sur un tableau noir avec quelques vins en importation privée. Les portions sont petites, mais largement suffisantes si vous n'êtes pas le genre all you can eat.

Ici, pas de cuisine très recherchée ou pas d'esbrouffe! On met en valeur le vraie goût des choses! En entrée, j'y ai mangé une salade niçoise pleine de fraîcheur où le thon émietté avait été remplacé par de belles lanières de thon façon sushi. Le petit jarret d'agneau était cuit à point et se mangeait sans couteau. Il était servi avec un couscous et une réduction des sucs de cuisson dans laquelle baignaient quelques légumes. Ma crème brûlée à l'orange avait été préparée dans les règles de l'art, craquante au dessus, froide et onctueuse en dessous.

Un petit vin de pays accompagna ce repas fort sympa. Mon copain Rémi qui est toujours dans ses valises fut agréablement surpris de la qualité offerte et surtout le coût du repas. Enfin, au moment de l'addition, on nous offrit un petit café. Très sympa...

Trop beau pour être vrai? Faut y aller pour y croire.

Bistro Justine
1268, avenue Van Horne
(514) 277-2728

P.-S. Je suis pleine en accord avec la critique de Voir pour une fois.

09 mai 2006

Petite soupe pour les fauchés

Pas toujours facile de faire le plein de protéines pour le prix d'une chanson? Pourquoi ne pas essayer les légumineuses? C'est pas cher et très nutritif! En voici la preuve: une délicieuse soupe aux lentilles rouges, à l'oignon et aux tomates.

Ingrédients :

  • 2 cuillers à soupe d'huile d'olive
  • 1 gros oignon haché
  • 2 côtes de céleri hachées
  • 2 carottes hachées
  • 3/4 tasse (175 g) de lentilles rouges
  • 2 grosses tomates, pelées et hachées grossièrement
  • 3 3/4 tasses (900 ml) de bouillon de légumes
  • 2 cuillers à thé d'herbes de Provence séchées
  • sel et poivre
  • persil haché
  1. Faire chauffer l'huile dans un grand chaudron. Ajouter le céleri et l'oignon et cuire 5 minutes en évitant de faire brûler. Mélanger régulièrement.
  2. Ajouter les lentilles et mélanger. Cuire une minute.
  3. Ajouter les tomates, le bouillon, les herbes, le sel et le poivre. Porter à ébullition. Couvrir et réduire le feu pour laisser mijoter jusqu'à ce que les lentilles soient tendres soit environ 20 minutes. Laisser refroidir un peu.
  4. Réduire en purée en utilisant un robot ou un mélangeur. Remettre dans une casserole pour réchauffer. En profiter pour corriger l'assaisonnement.
  5. Servir dans un bol garni de persil haché.

Pour compléter ce repas, servir un bon pain de blé entier ou de campagne, un peu de fromage (et pourquoi pas un peu de parmesan râpé) et une salade verte.

À Saint-Malo, beau port de mer...

Bientôt ce sera les vacances et direction Paris pour presque trois semaines. J'y reverrai mon cher Capitaine, la reine-mère, quelques amis et je jouerai au guide touristique pendant trois jours pour Sylvie, ma très londonienne soeur.

Pour le week-end de la Pentecôte, nous projeté une petite escapade dans la ville de Jacques Cartier et ses environs. Le samedi midi, ce sera un déjeuner aux Maisons Bricourt à Cancale. Un beau cadeau pour mes 46 ans... Revoir la mer!

P.-S. Contrairement à ce que certains peuvent dire, les réservations par Internet pour les grands restos, ça peut marcher même en France!

08 mai 2006

Parrreira, nouveau et amélioré?

Un autre changement dans mon coin! C'est le printemps! On fait le grand ménage et on en profite pour changer de décor. C'est ainsi qu'une fermeture de quelques jours a transformé l'Entremiche en Parreira, restaurant traiteur. Même propriétaire, mais changement de décor et de gamme de prix.

L'intérieur a été totalement réaménagé pour donner plus de volume à la salle et un plus grand nombre de tables. Les murs ont été repeints très sobrement en gris. Le bar a été redessiné et recouvert d'une tôle cuivrée. L'éclairage se fait très discret et même un peu trop. Ce soir-là, il était difficile de voir le contenu de nos assiettes malgré le petit bougeoir sur notre table.

Cette grande pièce très haute favorise aussi la propagation du bruit. L'expérience ne fut pas des plus agréables puisqu'il fallait constamment augmenter le niveau de notre voix pour se parler. Pourtant, nous n'étions qu'un groupe de trois qui mangions à une table près de la fenêtre et un autre groupe d'une dizaine de personnes (un anniversaire sans doute) qui s'amusaient au bar en attendant les derniers convives. Si on ajoute à cela la musique... Les restaurateurs et les designers ne semblent pas encore avoir compris qu'il y a un nombre de décibels à ne pas dépasser.

Et c'est dommage, car ce soir-là, côté cuisine c'était excellent! La meilleure que j'ai goûtée à cette endroit en fait! En amuse-bouche, nous avons eu droit à trois petites cuillers contenant des mélanges intéressants. En entrée, la salade joliment présentée et composée d'éléments frais était basée sur des tranches de betteraves jaunes. Une fleur? Mon plat principal, un pavé de saumon glacé au miel et à la lime était accompagné de légumes-racines grillés. Il était cuit à point, bien chaud et présenté de façon à mettre en valeur le salmonidée. Au dessert après une petite hésitation, j'ai sélectionné les étranges rouleaux impériaux aux fraises et au romarin accompagnés d'un petit pot de crème à base de fromage de chèvre. Audacieux!

La carte des vins est intéressante et ce soir-là ce fut un vin blanc du Gard sans appellation qui fut choisi. Le vin se maria fort bien à nos plats. La baguette en corbeille est fort décente. Le service était un peu raide, mais il faut apprivoiser ce nouvel environnement. Comble de malheur, la machine à espresso était en panne!

Coût de cette petite soirée : 63 dollars, taxes et service compris. C'est beaucoup plus qu'auparavant, mais la qualité me semble supérieure. Une autre adresse à conserver pour une occasion spéciale ou à fréquenter le midi?

Parreira
2275, rue Saint-Catherine Est
Montréal (Québec) H2K 2J3
tél : (514) 521-0036

P.-S. Si le bruit vous gêne, demandez si un groupe sera de la soirée ou un petit coin isolé!

07 mai 2006

Le Petit Bistro : peut-on juger un resto par son menu?

Dans mon quartier, les choses bougent. L'Armoricain est mort cette hiver suite à un dégât d'eau sur la boîte électrique dans la cuisine. En bon québécois, on a tiré la plogue! Exit ce vieux resto qui a connu quelques beaux jours mais qui m'a laissé peu de bons souvenirs.

Comme la nature a horreur du vide, un nouveau restaurant s'installe actuellement dans ses murs. De l'intérieur, presque rien ne filtre par les fenêtres recouverts de papier kraft. On peut toutefois entrevoir l'ancien mobilier empilé et un mur rouge.

L'extérieur a été complètement repeint en noir. La porte donnant sur Fullum a disparu. On a apposé des luminaires au style très français, disposé des cèdres en pot. Un joli affiche signale que l'établissement s'appellera le Petit Bistro. Un bistro français de plus à Montréal?

Le menu est déjà exposé à la vue des passants. À sa lecture, on voit tout de suite que Le Petit Bistro sera un restaurant on ne peut plus classique avec ses grillades, son confit de canard, son tartare et ses frites, ses poissons, son foie de veau ou son escalope de veau spaghetti bolognaise (?). Le midi on retrouve des plats du jour et même un poisson le vendredi. Pour l'originalité, on repassera...

Rien ne signale de table d'hôte pour le moment. Il faudra attendre à l'ouverture. Les tarifs de la carte laissent toutefois songeur: une entrée autour de 8 dollars, un plat autour de 20 et un dessert autour de 7. Coût approximatif 35 dollars avant boissons, taxes et services. C'est pas donné surtout pour ce quartier plutôt populaire. Comme tous les restos du coins, c'est le midi qu'il devra faire ses preuves. Pour les clients du soir comme moi, espérons que ce sera très bon et que le service sera à la hauteur ou au moins sympathique.

Je testerai bien sûr. À quoi peut-on s'attendre? Plaisir ou déception? J'ai hâte de voir!

Le petit Bistro
1550, rue Fullum (coin Maisonneuve)
514 524-4442

06 mai 2006

Avant, pendant et après.

Avant c'est toujours l'enfer. Pendant c'est un quasi désert et après la vie reprend son cours un petit peu. C'est ça la vie de bistro de théâtre du moins celle du Café du Nouveau Monde sis à l'intérieur du TNM à Montréal.

C'est un restaurant que l'on devine à peine de l'intérieur. On voit d'abord le grand bar où les spectateurs prennent un verre en attendant le début de la représentation ou à l'entracte. La salle est cachée derrière en grande partie. Elle est faite toute en longueur. La décoration rappelle celle de vieux bistros parisiens avec un mobilier très sobre.

Dès l'entrée, on nous accueille avec le sourire. Le service est jeune et professionnel. La carte plutôt sage décline des plats dans un registre classique. La liste des vins propose de jolis vins et d'agréables découvertes au verre comme cet Australien blanc, un Arenberg The Stump Jump Riesling Sauvignon Blanc Marsanne qui allie plusieurs cépages à la mode Nouveau Monde.

J'ai choisi une entrée de rillettes de canard accompagné d'un chutney de poires et un dos de bar rayé peut être un peu trop cuit servie sur un lit de petits légumes aromatisés à l'orange. La personne à qui je servais de guide pour la soirée, une Californienne polyglotte, spécialiste du Comté et francophile, avait sélectionné un tartare de saumon épicé servi entouré d'une feuille d'algue verte façon maki et un risotto aux pétoncles accompagné d'un verre de Sauvignon blanc. C'était bien fait, bon et joli à regarder sans flaflas.

Pour conclure un agréable repas, nous prîmes point de dessert, mais plutôt un petit plateau de fromages québécois : le rassembleu et le pied-de-vent que je connaissais et deux petits nouveaux, le Bouqu-émissaire, un fromage de chèvre et le Délice des Appalaches. Ma compagne était ravie. Nous bûmes pour les accompagner un verre de cidre de glace Neige et un verre de vin de glace de la vallée de l'Okanagan, un Vidal Late Harvest.

L'atmosphère était calme et relaxe ce qui est de plus en plus rare vu le design "moderne" de beaucoup de resto montréalais. Le fond sonore était discret, le restaurant ayant été vidé de sa clientèle à 20 h. Le rythme du service a été perturbé par une pause prolongée entre l'entrée et le plat principal mais nous avions tout notre temps.

La soirée fut somme toute fort agréable mais l'addition un peu salée (135 dollars taxes et services compris).

Café du Nouveau-Monde
84, rue Sainte-Catherine Ouest
Montréal (Québec) H2X 1Z6
tél: 514-866-8669

01 mai 2006

Maître Lapin par l'odeur alléché...

Depuis un mois, je fais souvent un petit détour le soir en revenant du Y pour sentir les bonnes odeurs qui se dégagent de la nouvelle boulangerie-pâtisserie-traiteur qui s'est installée juste à côté de La Cordée sur Sainte-Catherine pas très loin du pont Jacques-Cartier à Montréal.

Pour l'instant, on y fabrique des baguettes et des pains dignes de ce nom, des viennoiseries fort appétissantes et certaines pâtisseries assez audacieuses. Que penser d'une pâtisserie basée sur une crème mélangeant de noix de coco et de wasabi? Étrange? Oui mais j'y goûterai, foi de lapin.

On peut aussi y acheter des plateaux-repas complets (sandwiches ou plats chauds plus élaborés), des glaces et des chocolats en plus de pouvoir manger sur place. Les prix sont fort raisonnables.

Le propriétaire est français et ça se voit.

Les délices d'Amandine
2181, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Québec) H2K 2H9
Tél: 514-524-9582
Métro : Papineau

P.-S. J'espère que ce petit commerce est là pour durer, c'est si agréable d'avoir une vraie boulangerie si près de la maison. Je me croise les doigts vu sa localisation.