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27 juin 2006

Viande de bison?

Une petite enquête de Radio-Canada démontre que certaines boucheries montréalaises, et non des moindres, ne sont pas toujours très honnêtes envers leur clientèle.

Certaines ont vendu et vendent encore de la viande de boeuf plus foncée qu'à l'ordinaire ou du wapiti comme de la viande de bison plus coûteuse. La démonstration a été faite grâce à des tests d'ADN pratiqués sur des morceaux de viande achetés au cours des derniers mois. Erreur d'étiquetage ou fraude?

Les consommateurs n'y voient d'ailleurs que du feu. Ça goûte quoi le bison d'élevage? La différence de goût avec le boeuf est-elle à ce point subtile?

25 juin 2006

Boire le sang du pays

J'ai découvert dernièrement grâce à mon ami Michel, une autre appellation peu connue de l'Hexagone. Ce soir-là, avec un tartare, il m'a offert un verre de Marcillac Lo Sang del Païs 2004 du Domaine du Cros situé au coeur de l'Aveyron.

Ce vin est conçu uniquement avec du Mansois aussi connu sous le nom de Fer Servadou (signifiant qui se conserve bien en patois), Braucol ou Pinenc dans d'autres régions françaises. Ce cépage peu cultivé, à peine 1250 hectares en France, est aussi utilisé pour les vins de Madiran et de Gaillac, deux appellations que j'aime beaucoup.

Le résultat est intéressant : un vin aux tannins souples, soyeux avec une belle robe et aux arômes très typés de fruits rouges. À consommer jeune selon son producteur. Il était fort agréable avec le tartare et serait aussi un bon compagnon pour les viandes rouges ou les saucisses grillées de vos BBQ. Le Capitaine l'adorerait lui avec les spécialités du coin : tripoux, aligot ou saucissons secs.

Nous voulions boire un seul verre, mais toute la bouteille y passa au cours d'une belle soirée. Merci Michel pour cette découverte!

Lo Sang del Païs 2004
Domaine du Cros
Code SAQ : 00743377
(rayon spécialité)
Prix : 14,30 $

P.-S. Prix en France : 5,60 euros. La SAQ est vraiment gourmande sur ce produit.

22 juin 2006

Un BBQ made in Québec

Vous ne pouvez plus supporter d'aller remplir votre bonbonne de propane pour alimenter le brûleur de votre grosse Bertha calorique au moment de préparer un repas pour des amis ou encore de brûler du bois humide lors de vos voyages de camping et ainsi enfumer votre repas

Le Woodflame, "nouveau" BBQ de conception québécoise, est fait pour vous. Son principe est simple et économique. Il brûle n'importe quel bois dur et possède une soufflerie automatique alimentée par piles qui permet une combustion ultra-rapide de celui-ci.

Cette petite bombe de 60000 BTU semble être presque sans défaut: écologique, portatif, sécuritaire, d'entretien facile et sa cuisson offre un vrai goût de charbon de bois.

Seul, petit hic son coût élévé!

21 juin 2006

Achat impulsif?

Oui, j'ai craqué pour ce joli moulin à sel dont la forme est étudiée et agréable à utiliser. Les longues attentes dans les aéroports peuvent vous faire effectuer de drôles d'achat...

18 juin 2006

Tentations pâtissières parisiennes

Paris est la ville de toutes les tentations pour le lapin gourmand que je suis. L'une de celles-ci et non des moindres est celle liée à la pâtisserie. Les artisans parisiens rivalisent d'ingéniosité pour créer de nouveaux desserts ou en réinterpréter d'autres pour le plaisir des sens. Au cours de mon dernier voyage et malgré le régime du Capitaine, nous nous sommes laissés tenter à quelques reprises :

  • Abord, quelques wagashis de Minamoto Kitchoan. C'est un rendez-vous à chaque visite dans le secteur de la Madeleine. Même les Japonais y reconnaissent des produits hors du commun. J'adore ces pâtisseries un peu étranges souvent fourrés avec de la pâte de haricots rouges, des fruits exotiques ou aromatisés au thé vert.
  • De chez Lenôtre : un petit Vénus framboisier et pour un déjeuner avec la reine mère, un délicieux gâteau renfermant un coeur aux cerises griottes entouré de mousse aux fraises et bâti sur un exquis biscuit à base de pistaches émiettées. Il beaucoup a plu!
  • De chez Pierre Hermé, artisan pâtissier reconnu d'abord au Japon, deux petits gâteaux, un en forme de dôme et un gâteau plus classique au chocolat peu sucré en plus de quelques macarons et d'une boîte de chocolats qui prouvent bien son grand talent et son savoir-faire. Une adresse à conserver pour une occasion spéciale!
  • Enfin, quelques pâtisseries de Sadaharu Aoki : un éclair au sésame noir que j'ai aimé pour son goût moins sucré, un dôme au thé vert et un dôme au citron, réinterprétation de la tarte au citron classique mais plus légère et gracieuse. Du beau travail d'un artisan qui nous avait laissés un peu sur notre faim lors de notre première dégustation l'an dernier. La forme toujours très esthétique semblait l'emporter alors sur la finesse du goût. Cette fois-ci, il nous a convaincus!

Quelqu'un a d'autres suggestions? Je suis toujours partant pour tester!

14 juin 2006

Festival des vins français à Neuilly

Au cours de mon séjour chez le Capitaine, point de grands restos trois étoiles mais beaucoup d'excellents repas à la maison souvent arrosés par une bonne bouteille de vin exclusivement français. Voici une liste partielle de nos "dégustations":

Vins rouges

  • Pomerol - Vieux Château Bourgneuf 2002
  • (excellent avec une côte de boeuf, ses frites et sa petite salade verte)
  • Saint-Estéphe - Les Pagodes de Cos 1998
    (ça sent et ça goûte le St-Estéphe dixit le Capitaine mais mieux vaut le carafer au moins une heure avant de le boire pour qu'il se révèle à vous)
  • Lirac - Domaine de La Lorentine 2003
  • Lirac - Domaine de la Mordorée La Reine des Bois 2003
  • (Le Capitaine qui traverse une période très Côtes du Rhône a bien aimé ce vin équilibré à base de Grenache, Mourvèdre et de Syrah tout comme moi)
  • Madiran - Château Lafitte Ceston Vieilles vignes 2003
  • Juliénas - Le Saint-Antoine 2001
  • Vacqueyras - Jaboulet Ainé 2003
  • Cheverny - Domaine du Moulin Les Ardilles 2004 -Mise de printemps

Le Cheverny était vraiment étrange. Ce vin est issu de raisins (Gamay et Pinot Noir) cultivées selon des méthodes biodynamiques auquel n'a été ajouté aucun soufre. Méthode périlleuse! Résultat : un vin fragile à la robe sombre et au goût automnal de feuilles mortes. On aime ou on n'aime pas! Que goûte un bon Cheverny rouge que l'on dit posséder au nez des arômes de fruits rouges très mûrs et en bouche une finale soyeuse et bien équilibrée.Pas moyen de le savoir ici, car ce vin n'est pas vendu à la SAQ.

Vins blancs

  • Bergerac - Le Moulin des Dames 2003
    (Un autre excellent vin de Luc de Conti qui servi avec du poisson ou des fromages fait merveille.)
  • Pouilly-sur-Loire - La Moynerie 2004
    Petit frère du Pouilly fumé mais élaboré avec du Chasselas)

Vins blancs doux

  • Montlouis

Quelques belles découvertes!

11 juin 2006

10 kg en moins pour toujours c'est possible!

Un grand gourou de la blogosphère nous livre ses secrets minceur : adopter de saines habitudes alimentaires et consommer beaucoup de légumes ou de fruits. Un régime pour lapin... wink!

10 juin 2006

Meilleurs que Ladurée !

Le macaron, petite pâtisserie croquante, ronde ou ovale, faite de pâte d'amandes, de blancs d'oeuf et de sucre, est en France un produit que tout pâtissier se doit d'offrir à sa clientèle. Picard en offre des surgelés fort acceptables pour ceux qui ne peuvent fréquenter les grands pâtissiers parisiens.

La ville de Montmorillon, située près de Poitiers, se dit berceau français de cette gourmandise et son existence est attestée dès 1690. C'était alors était un gâteau simple, sans ganache et à parfum unique : vanille.

Ce fut Pierre Desfontaines, petit fils de Louis Ernest Ladurée, pâtissier parisien, qui eut l'idée d'accoler deux de ces petites coques rondes et les unir par une ganache aromatisée. Ces petits gâteaux firent fureur et la maison multiplia les parfums. On les imita beaucoup avec plus ou moins de succès comme le prouvent certains macarons presque fluo manquant désespérément de moelleux et de saveurs autres que le sucre.

Les macarons Ladurée ont été pour moi longtemps la quintessence du macaron mais ils ont perdus cet honneur au cours de mon dernier voyage,le jour même de mon anniversaire, aux mains de ceux produits par Pierre Hermé, ambassadeur très rive gauche de la pâtisserie française dans le monde.

Sa collection de parfums est réduite mais ses créations semblent plus aériennes, moins sucrées et donc moins écoeurantes que ceux de l'illustre maison de la rue Royale. Une jolie découverte! À 70 euros le kilo, c'est une petite gâterie à offrir ou s'offrir pour une occasion spéciale. Même après trois, on en redemande... Le Capitaine, pourtant ardent défenseur des produits Ladurée les a trouvé exceptionnels. C'est dire! Lenôtre en produit aussi des très bons d'après le Capitaine et la reine-mère. Il me reste Dalloyau à tester.

P.-S. Pierre Hermé est connu principalement pour ses pâtisseries mais il produit également d'excellents chocolats. J'ai testé. Avis aux amateurs!

09 juin 2006

Bläk out!

Il y quelque mois, Coca-Cola a lancé en grande pompe en Europe, une boisson au cola pour adultes à forte teneur en caféine et à faible teneur calorique dans une jolie bouteille en alu. J'ai voulu goûter. Le Coke Bläk était né surfant sur la vague des boissons énergisantes en vogue actuellement.

C'est un produit difficile à définir. Cola au café ou café pétillant? Une chose est certaine. Le goût de café est dominant et il vous reste un arrière-goût pas très agréable assez caractéristique des boissons à faible teneur calorifique. Après deux gorgées, j'ai jeté ce liquide noir comme une Guiness dans l'évier. Ça ne m'a pas plu!

Je préfère décidément un petit café bien serré avec un petit sucre, moi qui est pourtant pas très café ou carrément une boisson exotique de type GURU à cette infecte mixture.

P.-S. Et je ne suis pas le seul à ne pas apprécier! On mise sur la durée de vie de ce produit?

Manger sur les ailes de KLM : une expérience peu concluante!

Retour mardi soir à la maison après séjour de plus de deux semaines à Paris chez mon cher Capitaine. Pour changer mes petites habitudes, j'ai décidé de voyager sur les ailes de KLM, la compagnie nationale des Pays-Bas maintenant intégrée à Air France, du moins quand c'est à leur avantage mutuel. Je suis parti avec une journée de retard dû à une survente de sièges sur le vol de KLM. Air France, la "compagnie soeur" a fait mieux encore ce soir-là avec un surbooking de ses trois vols. Dédommagement : 300 dollars US sur un billet futur.

Le lendemain, le vol s'effectua sur un DC-10. La flotte de KLM est vieillissante et ça se sent. Sièges plus ou moins confortables, écran vidéo aux couleurs affadies, design vieillot. Impression d'être une sardine en boîte. Le service était un peu raide et pas très souriant. Heureusement que j'avais un bon livre et mon Ipod.

Côté bouffe, c'est sans doute un des moins bons repas que j'ai faits en avion depuis longtemps. Côté boissons, rien à dire. Bière hollandaise bien connue, vins chiliens corrects (pas de mal de tête), eaux, sodas et jus en boîte.

Au moment du repas, deux choix : poulet ou pâtes. L'agent de bord m'a d'office désigné comme un mangeur de pâtes ou végétarien et vlan, le plateau passe de ses mains aux miennes sans pouvoir dire un mot...

Il contenait une salade de choux crémeuse qui me semblait directement sortie du KFC le plus proche, un petit morceau de fromage cheddar, un petit pain encore chaud, une petite portion de gâteau au fromage surmonté d'une garniture brunâtre épicée (pas mal!) et d'un plat de pâtes trop cuites (et même un peu sèches) et aux rarissimes légumes. Le tout fut avalé rapidement car sans grand intérêt. Au retour vers Montréal, j'ai testé le poulet. Je n'avais rien manqué!

Fait intéressant : nous avions trois couverts en métal. Fini le plastique! La peur de se faire trancher la gorge avec les petits couteaux de service par de méchants terroristes semble avoir diminué.

Le petit déjeuner était plus songé. Dans une boîte de carton qui permet un rangement optimal se trouvaient un berlingot de jus d'orange Tropicana et des aliments à base de céréales ainsi que les couverts. Le packaging était intéressant.

En comparaison au retour sur Air France entre Paris et Amsterdam (un vol d'à peine une heure) nous avons eu droit un magret de canard servi froid avec sa ratatouille, une pointe de camembert, une mini-baguette, un calisson d'Aix et une coupelle de tranches de pomelo le tout servi avec vin français of course et boissons chaudes. Seul petit hic : 1 minute après m'avoir servi ce repas inespéré, le chef de cabine annonce que l'on amorce notre descente vers Schipol. Dix minutes à peine pour tout engouffrer. Les fruits et le fromage ont été laissés en plan. Dommage!

Je crois que je vais retourner à mes vieilles habitudes et voyager sur Air France ou Air Canada. À moins que vous ayez mieux à suggérer...

P.-S. J'aurai dû me méfier quand j'ai vu l'équipage s'acheter des provisions avant le départ à Montréal.