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29 juillet 2006

N'importe quoi!

Quand je vois une entreprise de la grande distribution vendre un sorbet au citron sous sa marque privée avec la mention fabrication artisanale, je ne peux m'empêcher de sourire.

Le nom de l'artisan n'est pas cité bien sûr...

25 juillet 2006

L'amère à boire

Le Capitaine adore la bière. Quand il est de passage au Québec, il fait ses petits pèlerinages et essaie toutes sortes de boissons houblonnées et alcoolisées qui lui tombent sous la main. C'est ainsi qu'il a bu sa première Labatt 50, de la Molson Ex et des bières dry de toutes sortes lors de sorties ou des repas. En fin connaisseur, il préfère toutefois la Guiness et autres stouts plus goûteuses.

Cette fois-ci, je crois qu'il est tombé en amour avec la broue brassé par L'amère à boire, une micro-brasserie rue Saint-Denis en plein coeur du Quartier Latin. L'endroit est grand et s'étend sur plusieurs niveaux. Un peu bruyant toutefois! Une toute petite terrasse squatte le trottoir.

La carte des bières ce mois-ci est réduite une dizaine de bières: quelques blondes, quelques ambrées et trois bières noires. Les bières sont vendues en plusieurs formats : le verre de dégustation (pratique pour tout essayer), le verre de 250 ml, la pinte et le pichet. Les prix sont raisonnables. Le Capitaine a bien aimé la Odense Porter et Stout Imperial. Lui et ses noires! Nos goûts diffèrent. Je préfère les rousses! J'ai aimé la Vollbier et Fin de siècle de type ale, mais nous sommes toutefois restés un peu perplexes face à la Hefe Weizen Naturtrüb, une bière voilée dégageant des fortes effluves de banane. Vraiment étrange!

L'établissement sert aussi des petits plats plutôt bien faits pour accompagner les bières servies pour moins de dix dollars. J'ai testé les rondelles de calmars frits au paprika (une friture juste comme il le faut) servies avec une sauce marinara et les keftas d'agneau. Le tout était bien chaud et servi promptement. On peut aussi y faire aussi des repas légers, y déguster des fromages affinés à la bière et même conclure avec une mousse au chocolat au stout.

C'est un endroit agréable pour rencontrer des amis avant un repas ou même pour y passer la soirée du moins l'été... Nous y retournerons, j'en suis sûr!

L'Amère à boire
2049, rue Saint-Denis, Montréal
(514) 282-7448

24 juillet 2006

Quatre petits vins pour l'été!

Au cours de passage du Capitaine dans notre bonne ville accablée par la chaleur et l'humidité, nous nous avons souvent mangé dehors sur la terrasse : côtes de boeuf, steaks et poisson grillés sur le barbecue, le tout toujours accompagné de salade. Une cuisine d'été!

Nous n'avons pas oublié le vin et nous avons eu de belles petites surprises.

D'abord, un sauvignon blanc d'Afrique du Sud, le Porcupine Ridge 2004 du domaine Boekenhoustskloof au coût de 14,30 $CAN aux saveurs d'agrumes et de figue fraîche. Servi frais (et pas froid) en apéritif ou avec un poisson grillé à la saveur délicate, c'est un mariage réussi!

Par un soir extrêmement chaud, nous bûmes une bouteille de Col de l'Orb<, un Saint-Chinian rosé, se détaillant 13,35 $CAN à la SAQ. Ce vin d'été était fruité avec ses arômes de fraises et de framboises. Il se boit en fait comme un cooler, il est très rafraîchissant mais attention à 13% d'alcool, ça tape!

Enfin deux vins rouges du Nouveaux Monde ont été les compagnons idéaux pour de belles pièces de viande de boeuf.

La Petit Syrah L.A. Cetto 2003 est un vin du Mexique que François Chartier classe parmi les meilleurs rapports qualité-prix. Composé exclusivement de petits syrah, c'est un vin robuste très confituré mais fort agréable à boire et à 11.35 $CAN, c'est un vrai cadeau!

Le meilleur rapport-qualité prix de cette sélection demeure l'argentin Fuzion 2005, un assemblage à 70% de Shiraz et à 30% de Malbec, élaboré par la famille Zuccardi de Mendoza. Pour 8,10$, ce vin rouge plutôt léger joue bien le rôle de passe-partout. Pas cher, pas cher mais pour combien de temps?

15 juillet 2006

Publicité positive pour Montréal, la mal-aimée de l'économie

Montréal, n'a pas toujours bonne presse. On nous bassine avec son déclin économique, sa pauvreté, le piètre état de ses rues, la difficulté de faire bouger les choses.

Pourtant, Montréal bouge et change mais reste toujours un lieu agréable pour vivre. Côté gourmand, le parution le printemps passé d'un reportage de 50 pages sur le Montréal des gourmets et des gourmands dans la très prestigieuse revue Gourmet à amener cet été dans la métropole bien des touristes déterminés à tout goûter et se promenant revue en main. Les établissements cités sont agréablement surpris pour cette nouvelle clientèle. La réputation de Montréal à ce niveau semble se confirmer.

J'avais voulu mettre la main sur ce numéro très spécial, mais ils se sont envolés comme des petits pains chauds! Dommage!

P.-S. Petit reportage photo sur les plus belles terrasses de Montréal. C'est l'été! Tout le monde dehors!

12 juillet 2006

Se désaltérer à la japonaise

Par ces temps chauds, mieux vaut boire beaucoup pour ne pas de déshydrater. Mais quoi boire? J'évite les boissons alcoolisées. Je n'aime pas beaucoup les boissons gazeuses et surtout pas les boissons dites diet. De plus, je limite ma consommation de jus de fruits. Que me reste-t-il? Peu de choses... beaucoup d'eau et du thé!

Cependant , je suis toujours prêt à tester un nouveau produit. Je suis d'ailleurs tombé sur une boisson étrange au nouveau Métro complètement rénové sous le pont Jacques-Cartier. À leur sushi-bar, on retrouve en plus des sushis, nigiris et makis, toute la gamme habituelle de produits japonais : salade d'algues vertes, gingembre mariné, miso, etc. Dans un petit coin étaient alignées sagement des canettes blanches et bleues de Calpico, the softer sensation™. Achat impulsif! Cette boisson douce non-gazeuse est produite au Japon par Calpis, une firme engagée dans le développement de produits santé.

Cette boisson contient beaucoup de sucre sous forme de sirop de maïs modifié et de fructose. Une canette de 335 ml vous apportera 150 calories et un peu de protéines. Le lait en poudre écrémé traité avec une culture bactérienne lui donne sa couleur blanchâtre et son goût un peu piquant qui sort de l'ordinaire. Cette boisson contient aussi de l'acide lactique et des fibres de soja. Servie froide, cette boisson s'avère très rafraîchissante bien qu'un peu trop sucrée à mon goût. De plus, son prix élévé, 1,99 $ CAN pour une canette ne pourra en faire un produit de consommation pour tous, mais il faut la tester au moins une fois!

P.-S. Ce produit me rappelle une boisson gazeuse à base de petit lait qui a été vendue au Québec et dont l'origine était suisse. Elle n'a pas fait long feu ici... Calpico subira-t-il le même sort?

09 juillet 2006

Dans l'antre montréalais des végétaliens

Manger végétalien c.-à-d. sans produits animaux y demeure toujours un exploit à Montréal. Pourtant Aux Vivres, un restaurant de la rue Saint-Laurent, porte bien haut l'étendard de cette gastronomie presque extraterrestre pour les nombreux carnivores francophones habitant notre ville. J'y suis allé souper avec mon ami Guy, ommivore en questionnement.

Le resto est vaste et propre des cuisines aux toilettes. Ici, pas de décor luxueux ou à la mode, mais il se dégage une atmosphère calme et relax qui semble s'être communiqué au service qui est... calme et très relax et même brouillon. On avons par exemple reçu l'entrée et le plat principal un derrière l'autre à quelques minutes d'intervalle après une longue attente. Il faut donc savoir rester zen une fois à table. La salle est une grande aire ouverte et claire. Une belle terrasse fleurie, isolée des bruits de la Main, est prise d'assaut l'été par une clientèle plutôt anglophone, jeune et diversifiée: touristes, granos cuvée 2006 et jeunes familles.

Le menu ne contient aucun produit d'origine animale. La pizza est recouverte de fromage d'avoine. Le tofu et le tempeh remplacent la viande. Même le gâteau au fromage est baptisé le uncheesecake. Pas d'alcool et de boissons gazeuses aussi. Le ton est donné! Place aux aliments santé! Le menu est composé de trois sections principales : salades, bols et sandwiches aux influences très world auxquelles s'ajoutent des entrées, des desserts et des boissons (jus de fruits et de légumes, thé et tisanes).

Nous avons choisi une entrée pour deux composée de 5 tartinades : tapenade d'olives rouges, hoummus, végépâté, salade de carotte et creton de tofu. Le tout est servi avec un excellent pain de blé entier et est accompagné d'une salade composée. C'est un plat en lui-même qui pourrait être suffisant comme repas. Seule, la préparation au tofu ne m'a pas vraiment convaincue car sans saveur distinctive. Par contre, le végépâté et l'hoummos étaient très goûteux.

En plat principal, nous avons sélectionné deux wraps (sandwiches enroulés):

  • le Chana d'influence indienne composée de pois chiches, de morceaux de pomme de terre légèrement sucrés et bien épicés et de feuilles de coriandre;
  • le Mékong était composé de tofu, de légumes en bâtonnets et d'une sauce aux arachides bien relevée.

Le pain, un chapati maison, était à base de blé entier biologique. Les sandwiches sont copieux et savoureux. Un seul sandwich pour deux aurait été cependant amplement suffisant.

Le tout fut complété par un grand verre d'un mélange de jus de pomme, de citron et de gingembre très dynamisant. On sert bien attendu de l'eau à volonté. Un petit bémol sur les boissons toutefois. L'eau et les jus étaient tièdes. Un peu de fraîcheur aurait été agréable par cette chaude journée d'été. Les cafés étaient aussi ordinaires.

Ce restaurant demeure tout de même une découverte. Le chili, les bols de légumes et certains desserts ont piqué ma curiosité. La terrasse y est très agréable. Je vais y retourner avec des amis à la sensibilité verte.

Aux Vivres
4631, boul. Saint-Laurent
(près de Villeneuve)
tél. : 514 842-3479

P.-S. Il est possible d'effectuer des commandes pour apporter.

07 juillet 2006

La simplicité de la dolce vita

Trouvez une terrasse où bien manger en regardant déambuler les passants est chose rare à Montréal. Hier soir avec un copain, prof en vacances pour au moins deux mois, nous nous sommes allés mangés sur la chic avenue Laurier au restaurant Alloro.

Ce restaurant ouvert depuis quelques mois occupe un espace un peu bizarre qui a souvent changé d'identité. Cette incarnation sera-t-elle la bonne? Je dois avouer que ma première visite m'a donné tout de suite le goût d'y revenir.

Dès notre entrée, on nous a proposé une table sur la terrasse bien abritée sous un grand auvent donnant sur une rue perpendiculaire à Laurier et donc un peu plus tranquille. L'espace est vaste et propre. L'aménagement est simple et les meubles confortables.

Le menu est tout aussi simple. Il tient sur une page. Ce n'est pas de la nouvelle cuisine italienne, mais ce n'est pas la cuisine de la mama non plus! 9a n'a rien des grandes chaînes non plus. On y retrouve des entrées classiques réinterprétées comme le prosciutto, mais ici il est servi en chiffonnade avec des morceaux de poires caramélisées et un peu de roquette.

En plats principaux, le menu fait une belle place aux pâtes aux sauces intéressantes. Un point positif pour ceux qui surveillent leur ligne, les pâtes sont offertes en deux formats : entrée ou plat principal. J'ai opté pour la portion entrée (conseillé par notre serveuse) du risotto aux champignons et au thym. C'était déjà copieux, goûteux et amplement suffisant... Les raviolis de confit de canard étaient tout aussi tentants. La prochaine fois! Les pâtes au poulet et le carpaccio au boeuf de mon compagnon ont été également grandement appréciés. On retrouve aussi au menu quelques viandes et un poisson. Tout est présenté bien chaud et avec goût dans une porcelaine blanche qui met en valeur les plats.

Le service est décontracté mais courtois et professionnel sans pousser à la surconsommation. Un autre bon point pour ce resto.

La carte des vins est intéressante. Elle offre bien entendu des vins italiens, mais elle intégre aussi des vins français et du Nouveau Monde. Une belle sélection de vins au verre sort un peu des sentiers battus avec des propositions originales allant de 7 à 25 dollars. J'ai bu ce soir-là un Rully rouge, vin bourguignon à base de pinot noir que je ne connaissais que de nom. Mon compagnon a choisi un excellent chianti. Il ne fut pas déçu.

Nous avons fait l'impasse sur les desserts et le café. Je voulais tester des glaces dans les environs. J'y reviendrai sûrement bientôt de toute façon.

Conclusion : un endroit très agréable où j'aurai aimé passer plus de temps à déguster tout ce que la vie peut nous apporter par une belle soirée d'été...

Coût par personne pour deux plats et un verre de vin, taxes et services compris : 40 dollars.

Alloro
160, avenue Laurier Ouest
(coin de l'Esplanade)
514-270-6003

02 juillet 2006

Précis d'ampélographie

Un nouveau mot vient de s'ajouter à mon vocabulaire.

J'aime toujours connaître l'origine des produits que je consomme. Comme je bois du vin, je me devais de m'intéresser à la culture de la vigne et aux cépages. C'est tout un ensemble de connaissances à acquérir et cet ensemble c'est l'ampélographie.

Pour débuter mon apprentissage, j'ai trouvé chez Hachette un livre dans la collection Les livrets du vin intitulé Grands Cépages écrit par Pierre Galet.

Ce livre se divise en deux parties. La première est liée à la connaissance de la vigne : son histoire, son cycle végétatif, ses ennemis, sa culture et ses caractéristiques botaniques. Un rappel de mes cours d'agronomie, il y a bien longtemps...

La seconde, plus intéressante pour l'amateur de vin est consacré à un survol de 36 cépages courants en France et comporte de multiples informations pour chacun:

  • leur histoire;
  • leurs très nombreuses identités;
  • leur rendement;
  • leur culture en France et dans le monde;
  • les vins qui en sont issus;
  • leurs caractéristiques gustatives.

Écrit dans un langage simple, ce livre constitue un point de départ intéressant et abordable pour mieux comprendre le vin tel qu'il se produit en France, du moins pour sa matière première car sans terroirs et sans savoir-faire des vignerons point de bons vins et d'appellations, juste du jus de raisin...

Titre : Grands cépages
Auteur : Pierre Galet
Collection : Les livrets du vin
Hachette
Paris, 2001
160 pages
ISBN : 2012370810

P.-S. Je devrais peut-être boire un petit coup de rouge en le lisant de façon à joindre la théorie et la pratique, non?

Appel à tous!

Où peut-on bien manger sur la Rive-Nord et dans les Basses-Laurentides avec un bon rapport qualité-prix? Certains endroits sont carrément à éviter comme l'a prouvée mon expérience d'hier soir. Cher et pas bon!

J'ai tout de suite compris pourquoi aucune information sur ce resto ne s'affichait lors d'une recherche sur Google.