Le saké à l'honneur
Cette boisson, compagne idéale des sushis, makis, et autres délices japonais, sashimis entre peu à peu dans les moeurs et sur les tablettes des marchands d'alcool. Servi chaud ou froid, on aime ou on n'aime pas. J'aime avec modération et en consomme quelques fois par année depuis 15 ans. Je me souviens de l'étiquette de la première bouteille que j'ai vue. Elle m'avait frappé par sa calligraphie élaborée. Le Capitaine, quant à lui, déteste cette boisson trop douceâtre à son goût.
Le saké est maintenant fabriqué avec du riz lavé, cuit à la vapeur et fermenté. Vers la fin de la fermentation, on rajoute du riz puis on soutire le liquide obtenu par cette réaction et on le filtre avec une eau d'excellente qualité. Le saké est ensuite mis en fût pour vieillir.
Le saké trouverait son origine en Chine. On le fabriquait avec en mâchant du riz, des marrons et du millet dans la bouche et en recrachant le tout dans un bol pour permettre la fermentation. Le liquide obtenu portait alors le nom de Kuchikam littéralement mâché dans la bouche.
Il existe une douzaine de types de saké regroupés en trois grandes catégories : le mirin utilisé en cuisine, le toso, doux et épicé servi pour le Nouvel An japonais et le seishu, le saké servi en Occident.
Pour en savoir plus, le Jardin botanique de Montréal nous propose une exposition sur cette boisson au pavillon japonais du 15 mai au 25 septembre 2005. On y présente comment est produit le saké et comment on le déguste. Des dégustations gratuites ont même lieu le jeudi et le dimanche de 13h à 17h.
Une petite visite à mettre à mon agenda cet été...
P.-S. J'aime bien aller me promener dans cet endroit magnifique.