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24 mai 2008

Le monde selon Monsanto

Petite enquête sur une grande multinationale qui désire créer une agriculture de qualité, compétitive et durable... À voir à Montréal actuellement!

19 mai 2008

Le miel de Paris

Du miel de Paris? Oui ça existe et avec un parfum bien particulier mais à un prix d'or!

L'apiculture à Paris reste une activité marginale avec ses 300 ruches et ses quelques centaines de kilos de miel produits annuellement mais elle existe, fruit de la passion de quelques Parisiens pour ces petits insectes.

La localisation des ruches détermine les parfums. Il faut savoir avoir que les abeilles butinent dans un rayon moyen de trois kilomètres autour de leur ruche. Comme Paris ne compte pas de grands champs de trèfle, de sarrasin ou des forêts d'acacia, les miels parisiens sont plus complexes vu la grande variété de végétaux (arbres, arbustes et fleurs) offrant leur pollen. Les miels de la Ville-Lumière possèdent un parfum mentholé aux dires de connaisseurs. Les tilleuls semblent être en grande partie responsables de ce parfum bien particulier qui peut plaire ou déplaire.

Où trouver ces ruches? Les plus connues sont celles du parc Gorges Brassens et du jardin du Luxembourg où on peut même suivre des cours d'apiculture. D'autres endroits sont plus inattendus! L'opéra Garnier et son frère l'opéra Bastille abrite quelques ruches tout comme le toit de l'Hôtel Eiffel Park. On retrouve des ruchers aussi au parc de la Villette, au couvent des Augustines dans le 13e et au parc Kellerman.

Vu les quantités produites, il est difficile d'acheter ce miel urbain. Lors de mon dernier passage à Paris, on pouvait encore en retrouver à la boutique de l'Opéra Garnier.

17 mai 2008

Le raffinement nippon dans votre assiette parisienne

La cuisine japonaise ne se limite pas aux sushis ou aux tempuras.

Malheureusement, je crois que la petite taille de la communauté japonaise à Montréal ne permet pas d'avoir une idée globale de cette cuisine. Le restaurant Osaka au 2137 rue Bleury (Métro Place-des-Arts) reste sans doute le plus authentique restaurant nippon de l'agglomération et sans tout le folklore qui peut y être attaché. Pour de la gastronomie nipponne authentique, il faut savoir voyager...

Paris avec sa communauté japonaise beaucoup plus importante permet sans doute une vision plus complète. On peut y retrouver des petits établissements rue Sainte-Anne où l'on mange des plats de nouilles comme à Tokyo pour quelques euros mais aussi des restos haut de gamme servant la cuisine sophistiquée de Kyoto et où les euros doivent pouvoir couler à flot de votre portefeuille pour y mettre les pieds.

Voici trois restos parisiens intéressants mais à réserver pour une occasion spéciale et à fréquenter le midi de préférence. Le soir, l'addition déjà élevée double facilement!

  • Kaï. 16, rue de Louvre tout près de la rue de Rivoli. Un tout petit resto d'une trentaine de places à l'aménagement zen et à la carte courte. Le service masculin est tout en gentillesse. Essayez la boîte bento en bois blond qui contient six petits plats présentés avec un grand souci de la présentation. Certains plats pourront vous laisser perplexes comme cette viande séchée servie chaude! Les desserts sont de Pierre Hermé, pâtissier adulé au Japon. Mon petit coeur de coeur de mon dernier voyage!
  • Benkay. 61, rue de Grenelle 15e. Le resto au décor japonisant est vaste et divisé en deux parties. Dans la première partie, on sert une cuisine sophistiquée qui peut nous sembler étrange par ses textures et ses goûts. La deuxième partie de la salle est réservée à la cuisine sur plaque chauffante préparée devant vous par un chef qui sait jouer du couteau. Ici aussi, la boîte bento qui contient tout le repas et qui offre un joli assortiment de petits plats est un excellent choix. Le service y est très féminin et tout en amabilité.
  • Isami. 4 rue d'Orléans, Île-Saint-Louis, 4e. Il s'agit d'un minuscule restaurant familial tenu par monsieur Nakumura. Petite oasis de tranquillité au milieu de la Seine, ce resto est orienté produits de la mer avec ses sushis, sashimis et chirashi sauf que vous y mangerez pas nécessairement l'habituelle triade thon-saumon-crevette. En entrée, on pourra vous servir un foie de lotte mariné ou des bulots et en plat principal un poisson ou un coquillage sous une forme inhabituelle. L'originalité te la fraîcheur irréprochable des ingrédients se paient! Le service est diligent mais peu souriant. Vu la taille du resto, une réservation s'impose!

Pour les connaisseurs, quel est le meilleur resto japonais de Paris?

P.-S. Il faut savoir aller au source des choses. Je nous planifie donc un petit voyage au Japon pour mes 50 ans!

13 mai 2008

Petite virée normande

Je suis revenu d'un petit séjour au pays du Capitaine tout dernièrement.

Pour l'occasion, une petite tournée de la Haute-Normandie avait été organisée avec le Capitaine comme pilote et Reine-Mère i.e belle-maman comme chauffeur. Il faut dire que du sang normand coule dans leurs veines! Trois jours pour visiter Gisors au trésor perdu, Dieppe la meurtrie, Fécamp la maritime, la jolie Côte d'albâtre, sa verte campagne et ses pommiers en fleurs, Honfleur la très touristique puis redescente bien moins pittoresque vers Paris en longeant la Seine mais arrêt tout de même intéressant à Jumièges la fière abbaye en ruines. Ça fait du kilométrage!

Côté nourriture, le bocage normand produit beaucoup de lait et ça se voit : Sainte Trinité des fromages normands (camembert, saint-nectaire et livarot), omniprésence de la reine crème fraîche de l'entrée au dessert et beurre à l'avenant à tous les repas.

Le rapport qualité-prix des restos au pays de Caux m'a semblé très bon en général. On peut y manger bien à des prix intéressants et avec un service sympathique. Très province mais dans le bon sens! Deux exemples. Le Restaurant du Port à Saint-Valéry-en-Caux servant une cuisine plus traditionnelle avec ses plats de poisson, sa tête de veau, ses escalopes à la crème ou sa tarte normande en dessert et La Fleur de sel à Honfleur plus moderne et métissée dans sa carte où les ris de veau valaient le détour. Deux cuisines bien faites à partir de produits frais.

Et il ne faut pas oublier aussi les cidres, les poirés et surtout le calva qui s'adoucit tant en vieillissant. J'en ai rapporté une bouteille en souvenir d'ailleurs.

Bref, je veux revoir la Normandie!