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31 mai 2004

Quand un inspecteur se met à table...

Qui ne connaît pas le Guide Michelin?

Ce guide qui paraît depuis un siècle demeure toujours la norme de référence d'informations hôtelières et de restauration en France. Ses fameuses étoiles font rêver bien des restaurateurs qui y voient une reconnaissance et surtout un gage de revenu supplémentaire. Que dire alors de la perte d'une étoile ? Une véritable descente aux enfers, une déchéance qui a frappé Bernard Loiseau (certains y voient la cause de son suicide), La Tour d'Argent et bien d'autres.

Un ancien inspecteur du Guide Michelin, Pascal Remy, nous raconte sur un ton plutôt humoristique, dans L'Inspecteur se met à table, la vie quotidienne d'un inspecteur dans cette vénérable institution au cours de la période 1988 à 2004. On a parlé avant son lancement d'un livre sulfureux. Pour ce qui est des grandes révélations, on passera... Toutes les adresses ne sont pas visitées annuellement ? Certains chefs jouissent de privilèges? On pouvait s'en douter.

Les anecdotes racontées et tirées des carnets de route de l'auteur, en disent long sur l'esprit de la maison (un peu chiche, conservatrice mais qui doit changer) et certains professionnels du milieu de la restauration et de l'hôtellerie qui soignent bien leur clientèle. Un quart du livre est consacré aux fameuses étoiles et au cas Loiseau. On y retrouve aussi une petite histoire du Guide et surtout un tour de France bien personnel des bonnes tables.

C'est somme toute un petit livre fort sympa (176 pages) qui se lit très rapidement.

  • Titre : L'inspecteur se met à table
  • Auteur : Pascal Remy
  • Éditeur : Éditions des Équateurs
  • Nb de pages : 176 pages
  • ISBN : 2-84990-006-0
  • Prix Europe : 15 euros
  • Prix Canada : 29,95 CAN$

P.-S. Monsieur Remy a été licencié du Guide pour avoir tenu ces carnets de route.

Chaî, le thé du pays des épices

J'adore le thé.

Je bois beaucoup de thé vert au bureau et j'ai toujours aimé le Earl Grey aux arômes de bergamote. Certains diront que le thé c'est nul, mais pour moi ça équivaut à détente, méditation et sérénité. Essayez de faire pareil avec un café ...

J'ai découvert dernière un thé sublime aux odeurs épicées qui me rappelle les petits restos indiens que je fréquente. On y sert un thé au lait sucré nommé occasionnellement masala. Les Indiens le nomme chaî ce qui signifie simplement "thé" en hindi tout comme dans plusieurs autres langues.

Il s'agit en fait d'un thé noir aromatisé avec du gingembre, de la cardamome, du clou de girofle, de la cannelle et la muscade. C'est un mélange moitié lait chaud et moitié eau. On le sucre au goût. Certaines grandes chaînes le préparent même glacé. Pourquoi pas ! Moi, je le bois sans lait et sans sucre.

Il est aussi possible de créer aussi son propre mélange, car les goûts ça se discute pas. Les Kashmiris (habitants du Cachemire) utilisent par exemple une variété de thé vert pour élaborer une boisson similaire qui se nomme kahva. On peut y ajouter du poivre, de l'amande ou du safran. Si vous voulez faire l'expérience et créer votre chaî personnel, préférez toujours les épices entières aux poudres et choississez de bons thés indiens.

Le mélange que j'ai acheté est certifié bio et dès que l'on ouvre la boîte, les arômes des épices se mêlent et créent un parfum très riche qui chatouille les narines. En thé glacé, ça doit être plutôt bien...

Laissez-vous tenter ! C'est beaucoup plus que de l'eau chaude !

16 mai 2004

Un cadeau gourmand

La mère du Capitaine aime nous faire plaisir. À chaque année à Pâques, elle offre à ses "petits" (c'est toujours étrange de se faire appeler comme ça à 43 ans) de magnifiques chocolats qu'elle choisit chez de bons chocolatiers français.

Cette année, elle a gâté le Capitaine avec des chocolats de la Maison du Chocolat, chocolatier de renom de la Capitale française. J'ai beaucoup envié le Capitaine mais à son arrivée vendredi dernier, je fus surpris de le voir sortir de son grand sac, deux jolies boîtes marron que j'ai reconnues immédiatement. C'était mon cadeau de Pâques.

Une boîte contient des truffes fine champagne, fondantes, délicieuses saupoudrées d'une poudre de cacao amer. Un véritable délice! J'en mange une ou deux par jour pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible et si possible le faire partager avec des amis et ma famille.

L'autre coffret contient un assortiment de chocolats, ganache et pralinés dont :

  • Caracas : ganache nature corsée (miam!)
  • Quito: ganache nature mi-amère
  • Guayaquil : ganache nature légèrement vanillée
  • Othello : ganache parfumée au miel de montagne
  • Mont Blanc : mousse parfumée au Kirsch
  • Andalousie : ganache aux zestes d'orange
  • Yoko : ganache parfumée d'une infusion de thé
  • Maiko : ganache parfumée d'une infusion de gingembre
  • Figaro Noir : praliné amande noisettes
  • Anastasia : praliné gianduja
  • Traviata : praliné aux amandes grillées et caramélisées
  • Rocher noir : praliné enrobé d'amandes et de noisettes grillées (rien à voir avec les rochers Ferrero)
  • Jolika : pâte d'amandes parfumé à la pistache (j'aime beaucoup)
  • Valencia : ganache mousse à la liqueur d'orange
  • Orangettes : écorces d'orange confites découpées en lamelles et enrobées dans le chocolat.
  • `

La boîte est toujours intacte mais dès que l'on ouvre, des odeurs de chocolat viennent vous chatouiller les narines et vous font saliver. Si beaux et si tentants ! La gourmandise est-elle un péché ? Peut-être, mais le plaisir ça fait aussi partie de la vie. On l'a trop oublié dans le passé.

15 mai 2004

Le pouvoir de nos choix

Le magazine Protégez-vous, magazine de consommation au Québec s'est allié au mouvement Équiterre pour éditer le Guide du consommateur responsable.

Ce magazine hors série, préfacé par Hubert Reeves, contient une foule d'informations sur comment être plus écolo et citoyen tout en consommant.

La section sur l'alimentation m'a particulièrement intéressée avec ses informations sur le bio, les OGMs, manger local, de la viande ou encore équitable. Les textes sont clairs et simples. De nombreuses lectures ou sites internet sont suggérés pour approfondir les sujets traités.

Mais l'alimentation n'est qu'un des cinq dossiers couverts par cette première édition. Des nombreux autres gestes nous sont proposés autour de la maison, lors de nos déplacements, lors de nos achats et de nos voyages pour améliorer notre environnement et le monde.

Le consommateur responsable doit utiliser le seul moyen à sa disposition pour changer les choses : son pouvoir d'achat ! Call me a dreamer but I'm not the only one ... du moins je l'espère !

12 mai 2004

Un lapin banlieusard à Montréal

Fini les réveils par le chant des oiseaux dans les arbres et bonjour le bruit de la circulation automobile sur l'avenue du Parc. Dans un petit appartement typique du quartier, situé entre Villeneuve et Saint-Joseph, je vivrai trois semaines avec le Capitaine au rythme de la ville.

Premières impressions : quartier métissé où on retrouve épiceries françaises haut de gamme sur Laurier, un immense Provigo sur Mont-Royal, une épicerie nommée P&A, gentiment bordélique, à la clientèle très cool et pleine de produits bio, des épiceries cachères, des poissonniers grecs, des boulangeries produisant les meilleurs bagels de la ville et peut-être du monde. La liste des commerces de bouche est longue. Dernière en liste : une toute petite boutique vendant principalement de l'huile d'olive qui vient d'ouvrir tout près sur Parc.

Côté restos, le choix est aussi vaste. On retrouve de nombreux restos offrant de la cuisine de partout avec une nette dominance pour les restos grecs sur Parc. Nous avons déjà testé le Symposium la semaine dernière. Au menu : salade grecque avec des tomates bien goûteuses, courgettes, aubergines et calmars frits ( mais pas graisseux) accompagnés d'une bouteille de vin blanc grec. Même le Capitaine qui n'avait pas trop faim s'est laissé tenter. Très bon et pas trop cher pour environ 80 dollars CAD ou 49 euros TTC (taxes et services compris).

Il faudra que je me surveille... le portefeuille ne suivra peut-être pas mais j'ai hâte d'essayer plein de nouveaux produits et de découvrir de nouvelles adresses. C'est vraiment bien la vie à Montréal !