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31 mars 2005

Déjeuner ou petit déjeuner?

Pourquoi prend-on le déjeuner à midi en France alors que dans certaines parties de la France, en Suisse, en Belgique et au Québec le déjeuner est demeuré le repas du matin. En anglais on dit aussi d'ailleurs break-fast c'est-à-dire arrêter le jeûne tout comme en français. Pas très logique!

Il semble que Louis XIV, qui d'autre, soit la cause de cet illogisme, car Monsieur se réveillait fort tard. La vie à la Cour de Versailles était bien éreintante avec ses fêtes et ses grands soupers qui duraient tard dans la nuit. Le Roy, en vrai oiseau de nuit se réveillait souvent en fin de matinée et déjeunait donc à midi. Si le Roy déjeunait, tous les Français déjeunaient. L'État c'était lui! L'usage fut donc changé du moins dans le royaume...

Est-ce aussi pourquoi les Français ont si peu d'intérêt pour le petit déjeuner?

via Le spectateur / j'y pense, et puis j'oublie

30 mars 2005

Poissons d'élevage : deux études, deux points de vue.

Les poissons d'élevage font les manchettes ces jours-ci au Québec.

D'un côté, une étude démontre les poissons sauvages sont de plus en plus contaminés par les parasites des poissons élevés dans les fermes marines.

De l'autre, une étude menée par des scientifiques du secteur de la santé grâce au soutien financier du Ministère de l'Agriculture du Québec, démontrant pour un échantillon de 103 poissons que les truites et les saumons d'élevage constituent une excellente source d'acides gras oméga-3 tout en contenant très peu de résidus de contaminants environnementaux (PCB, métaux lourds), et ce, à des niveaux similaires à ceux relevés pour les poissons sauvages ce qui contredit d'autres études sur le sujet.

Le développement durable et environnement d'un côté et aquaculture industrielle de l'autre. Un débat qui a un goût de déjà vu...

28 mars 2005

Tant de bonnes choses...

Tant de souvenirs si souvent partagés ici ou là-bas...

P.-S. Joyeuses Pâques à tous et ne mangez pas trop de chocolat!

25 mars 2005

Une librairie gourmande à Montréal

En visitant l'édifice tout neuf du marché Jean-Talon au coeur de la petite Italie, j'ai remarqué un tout petit local anonyme, perdu près de la porte donnant sur la rue Henri-Julien.

Un local rempli de livres... Une petite librairie? Une librairie remplie de livres sur les arts de la table et sur la cuisine. Chic! Un endroit pour moi! J'ai donc regardé attentivement, les livres offerts, l'organisation, les prix...

Le choix est restreint, mais on y retrouve les livres les plus populaires et même des livres un peu plus savants comme Le Grand Livre de cuisine d'Alain Ducasse, une brique de plus de 1000 pages pour gastronome averti seulement à plus de 370 dollars la copie. Une petite section de romans et de livres sur l'alimentation et l'histoire de la bouffe complète la sélection de livres de recettes. Les prix sont similaires à ceux pratiqués dans les grandes chaînes de librairies.

Je n'ai pu ressortir sans acheter un petit livre. Je suis resté tout de même sage. Je me suis acheté Paris à table d'Eugène Briffault publié chez Mercure de France (dont la première édition date de 1846. À 8,25$

En payant, j'ai enfin su le nom de cette petite librairie qui gagnerait à mieux s'identifier. Tout simplement :

La librairie Gourmande
Marché Jean-Talon
7070, Henri-Julien
Montréal
tél. : 514-279-1742
Web : www.librairiegourmande.ca (site en construction)

23 mars 2005

Juliette, j'aime tes douceurs...

Petit déjeuner avec mon Capitaine et mes parents par un beau dimanche de mars.

Au lieu des traditionnels oeufs, bacon, pain rôti, j'ai décidé de les entraîner sur Saint-Denis chez Juliette et chocolat. Dans un sous-sol qui abritait jadis un café quelconque, s'est installé depuis quelques années, un endroit unique à Montréal, que l'amateur de chocolat ne peut éviter.

Le resto est tout en longueur. À l'entrée, le comptoir aux chocolats, la cuisine et quelques tables. Une seconde salle à l'arrière s'ouvre sur une petite terrasse. La musique très ambient permettait de maintenir une conversation aisément sans crier. L'ameublement est simple et confortable. Quelques travaux de peinture et de réparation étaient toutefois à effectuer lors de ma visite.

Nous nous sommes installés complètement à l'arrière du resto. Une jeune femme version 2005 de la serveuse typique que le Capitaine aime tant, nous apporta les menus. Le chocolat y est omniprésent.

Chocolat chaud à profusion de type amer, mi-amer, au lait, blanc et grands crus sont offerts selon une recette à l'ancienne ou classique (seule la quantité de lait change). On y retrouve aussi un shooter au chocolat, des desserts et des viennoiseries chocolatées. Le Capitaine a d'ailleurs mangé un fondant qu'il a qualifié d'écoeurant, mais au sens québécois du terme.

La carte offre aussi une belle sélection d'excellentes crêpes salées au sarrasin, de crêpes sucrées et de salades-repas. Les crêpes complètes (oeufs, jambons, fromages) que nous avons mangées, étaient excellentes et n'avaient rien à envier à ses consoeurs montréalaises ou même bretonnes.

J'ai aussi savouré lentement un chocolat chaud préparé avec un grand cru vénézuélien servi à l'ancienne dans un grand verre de cognac. Je n'avais jamais, jamais bu une boisson au goût aussi intensément et merveilleusement chocolaté. Onctueux, délicieux... les mots me manquent!

Je suis devenu accroc dès la première gorgée et à la première baisse de mon niveau de phénylethylamine, je sais où aller chercher ma dose.

Inutile de vous dire que j'ai beaucoup aimé!

Juliette et Chocolat
(en face du théâtre St-Denis)
1615 St-Denis
514-287-3555