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21 mai 2007

À contre courant?

La firme McDonald lance le Angus Third Pounder pour les gros appétits sur la côte ouest des États-Unis imitant ainsi son concurrent Burger King.

Bigger burger = bigger profit?

P.-S. Au moins, le hamburger a l'air d'un vrai burger maison.

Skippy dans votre assiette

Les gens de mon âge se souviennent tous de l'émission de télé mettant en vedette Skippy le kangourou apprivoisé par la famille d'un garde-forestier australien. Pour beaucoup, ce fut notre seule vision de l'Australie, ce pays-continent aux animaux étranges aux antipodes de notre coin de Terre pendant de longues années.

L'Australie est maintenant beaucoup plus présente dans les médias. Dans ce pays au gouvernement conservateur où le premier ministre convie ses concitoyens à prier pour faire cesser une sécheresse prolongée, les kangourous constituent un autre sujet chaud. Ce sont les ennemis jurés des fermiers et des éleveurs et c'est par millions qu'ils sont abattus chaque année. Une boucherie inqualifiable pour certaines associations!

Cette viande possède pourtant des qualités indéniables. C'est une viande rouge maigre, riche en protéines et en fer dont le goût rappellerait celui du jeune chevreuil. Elle doit cependant être consommée fraîche.

Les réactions des protecteurs de ces marsupiaux me rappellent beaucoup celles sur le massacre des bébés-phoques, des chevaux ou des animaux de compagnie. D'un côté, les kangourous sont trop cutes pour être mangés, argument plutôt simpliste repris par beaucoup de jeunes qui se gavent de hamburgers et de croquettes de poulet, et ceux plus articulés basés sur une certaine éthique et une vision écologique.

Un fait demeure. L'homme a rompu le fragile équilibre écologique de ce territoire en y introduisant des animaux d'origine européenne et en détruisant les prédateurs naturels de ces marsupiaux herbivores pour protéger de grands élevages.Que faire pour protéger les espèces de kangourous en voie de disparition tout en contrôlant celles dont la population explose? Une chasse contrôlée avec un abattage plus éthique où tous les sous-produits (viande et cuir) de l'animal sont valorisés?

Les Australiens ont un joli problème sur les bras.

16 mai 2007

Société distincte

Le Québec se distingue toujours par ses habitudes alimentaires au Canada. Me croyiez-vous si je vous disais que je ne suis pas vraiment surpris par ces statistiques.

Et espérons que cela restera vrai tant que je serai vivant!

Les baguettes de Sarkozy

Arnaud Delmontel, gagnant du concours de la meilleure baguette de Paris en 2007, deviendra le fournisseur officiel de l'Élysée pour un an. Monsieur Sarkozy aime ce symbole de la France profonde, j'espère!

Pour le lauréat, remporter ce concours constitue une excellente publicité gratuite accompagné d'un joli prix en argent et d'une augmentation fort intéressante des ventes.

Pas mal pour un produit qui se vend un peu plus d'un euro!

P.-S. Je testerai bien sûr avant mon retour à Montréal.

15 mai 2007

Thé vert et vin rouge à l'honneur

Une récente étude de l'UQTR semble démontrer la consommation de vin rouge et le thé vert qui a des vertus protectrices avérées contre certains cancers, serait aussi efficace pour prévenir ou contrer la progression de la maladie de Parkinson.

Le resvératrol et la quercétine, deux antioxydants présents dans ces produits, se distinguent encore une fois.

Buvez donc un verre de chianti par jour à votre santé ou plus régulièrement de nombreuses tasses de thé vert japonais. Il paraît que c'est aussi bon pour votre ligne!

13 mai 2007

Plaisir solitaire

Le Capitaine et moi partageons beaucoup de choses, mais nous avons aussi nos divergences et même au niveau culinaire. Ainsi, les fruits et les légumes ne sont pas vraiment sa tasse de thé malgré que pour perdre plusieurs kilos, il ne rechigne pas à en faire le centre de son alimentation. Il déteste toujours cependant l'aubergine. Moi, je suis très végétal mais anticaviar et je passe facilement sur les andouilles et les andouillettes.

Côté pâtisserie, nous tombons d'accord sur tout sauf sur un point. Le Capitaine bien que breton d'ascendance n'apprécie pas beaucoup cette cuisine celtique et surtout pas les pâtisseries qu'il trouve lourdes. C'est vrai que la quantité de beurre présent dans plusieurs recettes fera monter votre cholestérol avec une seule bouchée.

Pourtant, le simple far, les petites galettes ou palets bretons, les gâteaux bretons souvent fourrés de confiture de pruneaux et surtout mon préféré, le kouign aman dégoulinant de beurre sont simplement délicieux... Je dois donc satisfaire mes envies tout seul à Paris comme à Montréal.

P.-S. Vous connaissez de bonnes adresses où se procurer ces gâteries?

11 mai 2007

Les microbes ça fait pas toujours du mal!

Boire du lait de ferme ou manger des oeufs provenant d'une élevage en plein air peut protéger les enfants de l'asthme et des allergies selon une étude de l'Université de Bâle.

Le problème, c'est que l'on ne sait toujours pas pourquoi...

Ah ces vins d'Alsace...

L'Alsace est reconnue pour sa gastronomie et ses vins blancs. Faits à partir de cépages typiques qui ont été implantés aux quatre coins du globe, ce sont les seuls vins français à porter le nom du cépage entrant dans leur fabrication. Longtemps trop doux à mon goût, la région produit maintenant des vins secs et fins dont certains sont issus de l'agriculture biologique ou de la biodynamie qui m'ont fait apprécier à nouveau ces vins très aromatiques.

Pour plus d'information, le site Alsace-du-vin.com permet de mieux connaître les vignerons de cette belle région et les vins qu'ils créent. Deux exemples :

  • André Ostertag, le vigneron poète d'Epfig dont certains vins sont distribués au Québec. Essayez son Pinot gris ou son Riesling lors d'une occasion spéciale!
  • les frères Philippe et Fernand Heitz de Molsheim dont les vins sont forts agréables à boire en apéritif et en accompagnement lors d'un bon repas. Tout est question d'harmonie!

10 mai 2007

Notre pain quotidien

Nous oublions souvent que notre alimentation est le fruit d'une industrie qui a pour matières premières : les plantes et les animaux. Les hommes et les femmes autrefois fiers de leur travail n'y sont plus souvent que des ouvriers qui doivent effectuer qu'une petite opération répétitive comme sur toutes les chaînes de montage du monde même si le terme démontage serait plus approprié pour le secteur agroalimentaire.

Le film documentaire de Nikolaus Geyrhalter, Notre pain quotidien, nous évoque cette situation de façon crue. Ce film de 1 heure 32 minutes, sans dialogue et sans narration nous gave d'images de ce monde postagricole où la technologie est reine et le vivant une simple ressource qui sert à fabriquer des produits... de simples produits de consommation.

Les scènes les plus dures concernent l'abattage des animaux. De quoi devenir végétarien ou militer pour PETA ...

À l'affiche à Paris dans trois salles. J'espère que ce document visuel sera disponible sur le Web bientôt! Il mérite d'être vu et diffusé largement.

Dérangeant!

09 mai 2007

Charcutiers courageux

Dans le cochon, tout est bon disait nos ancêtres.

Cependant, la conservation de cette viande leur posait tout un problème. Ils inventèrent donc des techniques comme le séchage (le plus ancien), la salaison (emploi de sels) ou le fumage pour prolonger la durée de vie de ces produits. La charcuterie était née. Ce mot du XVIe siècle désigne d'ailleurs les produits de chair cuite de porc.

La médecine moderne voit ces produits d'un mauvais oeil. Les principaux agents conservateurs utilisés dans leur préparation, les nitrates ou leur pendant naturel, le salpêtre, seraient cancérigènes. Mais la tradition est trop forte... la consommation continue!

Pourtant, certains artisans essaient toutefois de concilier cet art et un côté plus santé et plus écologique. Au Québec, la firme Grelots, Bâtons et Cie tente de relever ce défi. Cette entreprise localisée à Saint-Bruno-de-Kamouraska produit des petits saucissons ronds secs en forme de chapelet, des saucissons allongés (les bâtons), des terrines, du boudin blanc et des saucisses à partir de chair de porc biologique élevé dans la belle région du Bas-Saint-Laurent. Tous ces produits ne contiennent aucun nitrite. Cette entreprise se veut écocitoyenne et ses produits sont certifiés biologiques par Québec-Vrai, un certificateur accrédité par le CAAQ.

Mais cette spécificité à un prix. Un petit grelot peut coûter trois dollars et un bâton environ 10 dollars. De plus, ces produits ne sont distribués qu'à quelques endroits dans toute la province.

Si vous pouvez mettre la main sur un de leurs produits, n'hésitez pas à tester. Vous deviendrez peut-être fou du cochon!

Grelots, Bâtons et cie
396, rang de la Croix
Saint-Bruno-de-Kamouraska
418.492.9527
http://www.fouducochon.com/