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Du miel de Paris? Oui ça existe et avec un parfum bien particulier mais à un prix d'or!
L'apiculture à Paris reste une activité marginale avec ses 300 ruches et ses quelques centaines de kilos de miel produits annuellement mais elle existe, fruit de la passion de quelques Parisiens pour ces petits insectes.
La localisation des ruches détermine les parfums. Il faut savoir avoir que les abeilles butinent dans un rayon moyen de trois kilomètres autour de leur ruche. Comme Paris ne compte pas de grands champs de trèfle, de sarrasin ou des forêts d'acacia, les miels parisiens sont plus complexes vu la grande variété de végétaux (arbres, arbustes et fleurs) offrant leur pollen. Les miels de la Ville-Lumière possèdent un parfum mentholé aux dires de connaisseurs. Les tilleuls semblent être en grande partie responsables de ce parfum bien particulier qui peut plaire ou déplaire.
Où trouver ces ruches? Les plus connues sont celles du parc Gorges Brassens et du jardin du Luxembourg où on peut même suivre des cours d'apiculture. D'autres endroits sont plus inattendus! L'opéra Garnier et son frère l'opéra Bastille abrite quelques ruches tout comme le toit de l'Hôtel Eiffel Park. On retrouve des ruchers aussi au parc de la Villette, au couvent des Augustines dans le 13e et au parc Kellerman.
Vu les quantités produites, il est difficile d'acheter ce miel urbain. Lors de mon dernier passage à Paris, on pouvait encore en retrouver à la boutique de l'Opéra Garnier.
La cuisine japonaise ne se limite pas aux sushis ou aux tempuras.
Malheureusement, je crois que la petite taille de la communauté japonaise à Montréal ne permet pas d'avoir une idée globale de cette cuisine. Le restaurant Osaka au 2137 rue Bleury (Métro Place-des-Arts) reste sans doute le plus authentique restaurant nippon de l'agglomération et sans tout le folklore qui peut y être attaché. Pour de la gastronomie nipponne authentique, il faut savoir voyager...
Paris avec sa communauté japonaise beaucoup plus importante permet sans doute une vision plus complète. On peut y retrouver des petits établissements rue Sainte-Anne où l'on mange des plats de nouilles comme à Tokyo pour quelques euros mais aussi des restos haut de gamme servant la cuisine sophistiquée de Kyoto et où les euros doivent pouvoir couler à flot de votre portefeuille pour y mettre les pieds.
Voici trois restos parisiens intéressants mais à réserver pour une occasion spéciale et à fréquenter le midi de préférence. Le soir, l'addition déjà élevée double facilement!
Pour les connaisseurs, quel est le meilleur resto japonais de Paris?
P.-S. Il faut savoir aller au source des choses. Je nous planifie donc un petit voyage au Japon pour mes 50 ans!
Je suis revenu d'un petit séjour au pays du Capitaine tout dernièrement.
Pour l'occasion, une petite tournée de la Haute-Normandie avait été organisée avec le Capitaine comme pilote et Reine-Mère i.e belle-maman comme chauffeur. Il faut dire que du sang normand coule dans leurs veines! Trois jours pour visiter Gisors au trésor perdu, Dieppe la meurtrie, Fécamp la maritime, la jolie Côte d'albâtre, sa verte campagne et ses pommiers en fleurs, Honfleur la très touristique puis redescente bien moins pittoresque vers Paris en longeant la Seine mais arrêt tout de même intéressant à Jumièges la fière abbaye en ruines. Ça fait du kilométrage!
Côté nourriture, le bocage normand produit beaucoup de lait et ça se voit : Sainte Trinité des fromages normands (camembert, saint-nectaire et livarot), omniprésence de la reine crème fraîche de l'entrée au dessert et beurre à l'avenant à tous les repas.
Le rapport qualité-prix des restos au pays de Caux m'a semblé très bon en général. On peut y manger bien à des prix intéressants et avec un service sympathique. Très province mais dans le bon sens! Deux exemples. Le Restaurant du Port à Saint-Valéry-en-Caux servant une cuisine plus traditionnelle avec ses plats de poisson, sa tête de veau, ses escalopes à la crème ou sa tarte normande en dessert et La Fleur de sel à Honfleur plus moderne et métissée dans sa carte où les ris de veau valaient le détour. Deux cuisines bien faites à partir de produits frais.
Et il ne faut pas oublier aussi les cidres, les poirés et surtout le calva qui s'adoucit tant en vieillissant. J'en ai rapporté une bouteille en souvenir d'ailleurs.
Bref, je veux revoir la Normandie!