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30 août 2005

Un secret bien gardé sur Laurier Est

On peut passer devant ce restaurant sans le voir. Il faut dire que cette partie de Laurier juste à l'est de Saint-Hubert n'est pas des plus commerçantes. On y retrouve un fleuriste, une boulangerie et ce restaurant. Sa devanture et un coup d'oeil à l'intérieur semblent signaler un simple resto de quartier. Pourtant, la carte sort de l'ordinaire et c'est cela qui a piqué ma curiosité.

Ce resto, la Gaudriole, ouvert depuis 1997 est la propriété de Marc Vézina qui a fait ses classes dans de plusieurs restaurants montréalais et auprès d'André Besson, lui-même élève des plus grands en France . Sa cuisine se veut fine et métissée tout en mettant l'accent sur les produits québécois. Ça donne de très bons résultats... J'y suis allé samedi soir avec un ami.

Mon menu ce soir-là :

  • Rillettes de vivaneau au cumin, tapioca au wasabi et hachis de haricots rouges en entrée
  • « Ni chair, ni poisson » : un bon plat à base de pois chiches assaisonné au piment d'Espelette accompagné de beaux légumes dont des betteraves sautées et de deux chips de manioc en forme d'oreilles de lapin en plat principal
  • Le Caprice de Patrice : un cylindre de mousse au chocolat et son pot de crème au gingembre bien caché sur une base de gâteau aux carottes comme dessert
  • Le tout arrosé par un seul verre de Jurançon blanc. Très bien mais pas donné...

La présentation impeccable des plats est digne de mention. Je n'ai pu m'empêcher par exemple de voir une petite île entourée de verdure quand mon compagnon a reçu son filet de doré à la cajun cuit à la perfection. C'était structuré, moderne, beau et très bon!

L'atmosphère y est très apaisante, le service relax bien que professionnel et le pain excellent (pour les amateurs). La liste des vins et boissons est courte, mais on offre de bons vins au verre et deux vins spécialement sélectionnés à chaque mois en quantité limitée toutefois. Les prix des bouteilles sont 1.5 fois ceux qui l'on peut payer à la SAQ. Sympa donc!

Pour 50 dollars, taxes et pourboire inclus, il s'agit d'un excellent rapport qualité-prix où tout est mis dans la cuisine et ça se goûte!

La Gaudriole
825, rue Laurier Est
Montréal
Tél. : (514) 276-1580

29 août 2005

Boissons exotiques

J'ai découvert la bière de bouleau ce weekend. Très rafraîchissante... Je ne sais pas toutefois si le Capitaine aimerait, lui qui déteste la bière d'épinette et la root beer.

Pour ceux qui ne connaissent pas ces boissons, il s'agit de boissons gazeuses à base de produits forestiers. Un peu trop médicinales au goût du Capitaine mais pas pour moi. C'est plein de souvenirs d'enfance qui se cachent derrière la bière d'épinette. Elle est consommée au Québec depuis le début du Régime français et il s'agit en fait d'un emprunt aux Amérindiens. On la buvait alors pour combattre le scorbut!

Elle peut être légèrement alcoolisée à la suite à de fermentations mal contrôlées de façon involontaire ou non...

Breuvages Marco semble être le seul fabricant à les commercialiser à grande échelle.

27 août 2005

Enquête en Beaujolais

La filière viticole du Beaujolais n'avait vraiment pas besoin de cette affaire.

La célèbre maison Duboeuf, célèbre pour son vin nouveau et ses jolies bouteilles à long col, se retrouve dans une sale affaire de mélange malencontreux sur certains millésimes 2004. Il faut savoir que Duboeuf vinifie lui-même une petite proportion de ses vins depuis 2002 et c'est de cette activité qu'origine les problèmes.

22 août 2005

Philosophie Slow des plaisirs de la table

Il est clair qu'une bonne approche à la nourriture et au vin est une question de mentalité, d'attitude globale face à la vie : attitude de ceux qui ne boudent pas leur plaisir mais le recherchent, choisissant de se comporter raisonnablement, savent entretenir des rapports intenses avec les racines des choses et reconnaissent l'importance de la culturelle matérielle et de la convivialité.

La connaissance, loin d'être considérée comme une culture de notions mnémotechniques, ou pire encore, du pédantisme, devient alors l'occasion de communiquer et de partager des intérêts!

Extrait de la page 88
SlowFood, manifeste pour le goût et la biodiversité
de Carlo Petrini
Éditions Yves Michel © 2005
208 pages

18 août 2005

Camellia Sinensis

Ce joli nom est le nom scientifique du théier, mais aussi celui d'une maison de thé qui a pignon sur rue à Montréal et à Québec.

Les propriétaires, de vrais amateurs, visitent chaque printemps (les chanceux!) leurs fournisseurs en Inde, en Chine , à Taiwan et au Japon pour ramener ici des thés rares qui réservent de belles découvertes. La boutique est simplement décorée. De belles jarres métalliques sagement alignées dans des étagères de bois foncé cachent une grande variété de thés biologiques ou conventionnels de grande qualité:

  • Thés blancs (feuilles séchées)
  • Thés noirs et thés rouges (fermentés)
  • Thés wulong ou oolong (semi-fermentés)
  • Thés verts (non fermentés)
  • Thé jaune (fermentés à l'étuvée)
  • Thés façonnés
  • Thés aromatisés (à base de thés verts ou noirs)

La vendeuse était une pro. Ses commentaires et ses conseils me furent précieux dans le choix des deux thés verts japonais que j'ai achetés: un thé matcha pour la cuisine (thé réduit en poudre) et un Sencha qui est mon thé vert préféré pour le moment. Il faudra faire d'autres essais. Sur le paquet, on indique toujours les quantités, la température requise pour l'eau et le temps d'infusion.

On y retrouve aussi de belles théières, des jolies tasses (j'en ai acheté une) et une petite sélection de livres portant sur le thé. Un joli salon de thé permet de déguster une boisson faite selon les règles de l'art. On offre en plus cinq ateliers de formation sur le thé. J'en suivrai sûrement cet automne.

Après une visite dans ce lieu, plus jamais vous ne voudrez boire du Lipton Orange Pekoe.

Camellia Sinensis
351, rue Emery, Montréal
tél : (514) 286-4002
web : www.camellia-sinensis.com

17 août 2005

Le charme discret du Cyclo

Après une journée à jouer le guide touristique pour Gary, un Londonien temporairement installé pour quelques semaines à Montréal, nous sommes allés sur l'avenue du Parc avec un restaurant grec en tête pour y manger un poisson grillé. Pourtant, nous avons fini par entrer au Cyclo, un petit restaurant vietnamien à l'orée d'Outremont.

C'est un resto un brin bourgeois avec ses murs blancs et sa décoration sage. Une musique orientale tout enveloppante couvrait les bruits de la salle. Nous n'étions pas nombreux. J'ai tout de suite remarqué les magnifiques baguettes en bois dans leur étui tressé et les très ordinaires serviettes de papier(?).

Le garçon est arrivé tout sourire, mais nous voyant discuter en anglais, tenta de nous parler en anglais. Je lui répondis en français. Il me répondit moitié en français moitié en anglais. Gary ne comprenait rien me posa des questions en anglais. Une situation un peu comique s'enchaîna et se termina quand je pris les choses en main.

On retrouve sur le menu du Cyclo, des plats que l'on retrouve dans beaucoup de restos vietnamiens, mais toujours avec une touche personnelle. En entrée, les rouleaux impériaux étaient croustillants à souhait et les raviolis de crevettes de Gary étaient de bonne facture. Nous avons apprécié.

En plat principal, mon Londonien qui voulait manger du poisson mangea finalement... un poulet sauté avec des légumes. Son goût était étrange, légèrement fumé et assez épicé. J'avais choisi les pétoncles recouverts d'une couche au sel et au poivre, un plat original et délicieux. Seul inconvévient : les pétoncles étaient énormes difficile à couper avec des baguettes. Le riz blanc servi dans un joli petit bol était chaud, tendre et moelleux.

Finalement, nous choisîmes des desserts qui sortaient de l'ordinaire : une intéressante soupe chaude aux bananes pour moi et un gâteau au cappucino pour Gary. Le tout fut suivi d'un thé vert.

Les trois plats, un quart de vin blanc, une petite bouteille d'eau minérale et le thé nous coûtèrent 50 dollars par personne taxes et services inclus.

À part les serviettes de papier, j'ai grandement apprécié ce resto. Idéal pour amener vos parents pour une fête spéciale, ou pour un petit tête à tête reposant loin du bruit des restos à la mode. Merci pour nos oreilles et notre palais!

Au Cyclo
5136, avenue du Parc (coin Labadie)
tél. : (514) 272-1477

13 août 2005

Au menu au Café Voisin à Paris

le 25 décembre 1870

99e JOUR DU SIÈGE

Hors-d’oeuvre:

  • Beurre, Radis
  • Tête d’âne farcie (plus de veau sans doute)
  • Sardines

Potages:

  • Purée de Haricots rouges aux croûtons
  • Consommé d'éléphant

Entrées:

  • Goujons frits
  • Le Chameau rôti à l’anglaise
  • Le Civet de Kangourou (?)
  • Côtes d’Ours rôties sauce Poivrade

Rots:

  • Cuissot de Louve, sauce Chevreuil
  • Le Chat flanqué de Rats (???)
  • Salade de Cresson
  • La Terrine d’Antilope aux truffes
  • Cèpes à la Bordelaise
  • Petits—Pois au Beurre

Entremets:

  • Gâteau de riz aux Confitures

Dessert:

  • Fromage de Gruyère

Vins:

1er service
Xérès
Latour Blanche 1861
Château Palmer 1864

2e service
Mouton Rothschild 1846
Romanée Conti 1858
Grand Porto 1827

Café et liqueurs

CAFÉ VOISIN. — G. Braquessac, 261, rue Saint-Honoré.

d’après le Livre des menus

12 août 2005

Fiction fromagère

Le fromage apporte trop d’odeur.

Cela me rappelle un de mes amis qui avait acheté une paire de fromages à Liverpool. C’étaient de superbes fromages, moelleux et bien faits, et répandant autour d’eux un fumet de la force de deux cents chevaux-vapeur, qu’on aurait pu garantir sur facture comme portant à cinq kilomètres et jetant bas son homme à deux cents mètres. J’étais alors à Liverpool, et mon ami me demanda si cela ne me dérangerait pas de les emporter avec moi à Londres, car lui-même n’y reviendrait pas avant un jour ou deux, et il ne pensait pas que ces fromages dussent se garder beaucoup plus longtemps.

— Mais avec plaisir, cher ami, avec plaisir, lui répondis-je.

J’allai chercher les fromages, et les emportai dans un fiacre. Ce fiacre était une vieille guimbarde, traînée par une rosse somnambule, cagneuse et poussive, que son propriétaire, dans le feu de la conversation, alla jusqu’à qualifier de cheval. Je mis les fromages sur l’impériale, et nous partîmes à une allure qui eût fait honneur au plus rapide des rouleaux à vapeur construits jusqu’à ce jour, et tout alla d’abord aussi gaiement qu’un glas d’enterrement. Mais, quand nous eûmes pris le tournant, le vent apporta une bouffée de ces fromages en plein sur notre coursier. Cela le réveilla net, et avec un hennissement d’effroi, il se mit à filer à cinq kilomètres à l’heure. Le vent soufflait toujours dans sa direction, et avant d’être au bout de la rue, il avait déployé une vitesse de près de sept à l’heure, laissant loin derrière lui les infirmes et les grosses vieilles dames.

À l’arrivée à la gare, il fallut deux porteurs, en sus du cocher, pour le maîtriser; je doute même qu’ils y fussent parvenus, si l’un des hommes n’avait eu la présence d’esprit de lui jeter un mouchoir sur les naseaux et de brûler un peu de papier.

Je pris mon billet et m’avançai fièrement sur le quai, avec mes fromages, tandis que les gens s’écartaient respectueusement à droite et à gauche. Le train était comble et je dus monter dans un compartiment où il y avait déjà sept personnes. Un vieux monsieur grincheux protesta, mais je montai quand même, et déposant mes fromages dans le filet, me casai avec un gracieux sourire, en disant que la journée était chaude. Quelques minutes se passèrent, et alors le vieux monsieur commença à s’agiter.

— Ça manque d’air, ici, dit-il.

— On étouffe positivement, reprit son voisin.

Alors tous deux se mirent à renifler; au troisième reniflement, ils en aspirèrent une bonne bouffée et ils se levèrent sans un mot et sortirent. Puis une grosse dame se leva et dit que c’était honteux de manquer ainsi de respect à une honnête mère de famille; rassemblant une valise et huit paquets, elle sortit. Les quatre voyageurs restants tinrent bon un moment, mais à la fin un personnage à mine grave, assis dans un coin, et qui, d’après son costume et son aspect général, semblait appartenir à la corporation des pompes funèbres, dit que cela le faisait penser à un petit enfant mort; sur quoi, les trois autres voyageurs voulurent s’élancer tous à la fois par la portière et se heurtèrent avec force.

Je souris au funèbre personnage, et lui dis qu’il me semblait que nous allions avoir le compartiment à nous seuls. Il eut un rire aimable et me répondit que certaines gens faisaient bien des embarras pour peu de chose. Mais lui-même devint singulièrement déprimé en cours de route ; aussi, en arrivant à Crewe, je l’invitai à venir prendre un verre au buffet. Il accepta, et nous gagnâmes le buffet, où nous criâmes et tempêtâmes de nos parapluies pendant un quart d’heure. À la fin, une jeune personne arriva et nous demanda si nous désirions quelque chose.

— Qu’est-ce que vous prenez ? dis-je, m’adressant à mon ami.

—Je prendrai un quadruple cognac sec, s’il vous plaît, mademoiselle, répondit-il.

Après avoir bu, il s’en alla tranquillement et monta dans une autre voiture, ce que je trouvai passablement mufle.

À partir de Crewe, bien que le train fût bondé, j’eus le compartiment à moi seul. Lors des arrêts dans les différentes gares, les gens, à la vue de mon compartiment vide, se précipitaient pour le prendre d’assaut. J’entendais qu’on criait - Voilà notre affaire, Maria ; viens donc, il y a de la place autant qu’on veut! — C’est parfait, Tom: montons ici.

Et tous accouraient, chargés de lourdes valises, et se bousculaient devant la portière à qui monterait le premier. Quelqu’un ouvrait ma portière, escaladait le marchepied et titubant, retombait en arrière dans les bras de celui qui le suivait; ils venaient tous, et après avoir flairé un peu, ils prenaient la fuite et s’encaquaient dans d’autres voitures, ou payaient le supplément et montaient en première.

De la gare d’Euston, je portai les fromages chez mon ami. En entrant dans la pièce, sa femme huma l’air un instant à la ronde. Puis elle m’interrogea:

—Qu’est-ce que c’est ? Ne me cachez rien, même le pire.

Je lui répliquai:

— Ce sont des fromages. Tom les a achetés à Liverpool, et m’a prié de les rapporter ici avec moi.

Et j’ajoutai que j’espérais bien qu’elle comprenait que je n’étais pour rien dans cet achat. Elle me répondit qu’elle en était bien certaine, mais qu’elle en dirait deux mots à Tom quand il reviendrait.

Mon ami fut retenu à Liverpool plus longtemps qu’il ne l’avait cru, et trois jours plus tard, comme il n’était pas encore rentré, sa femme vint me rendre visite. Elle me demanda:

— Qu’est-ce que Tom vous a dit au sujet de ces fromages?

J e répondis qu’il avait donné pour instructions de les tenir en lieu frais, et que personne ne devait y toucher.

Elle reprit:

— Il y a des chances en effet pour que personne n’y touche. Les avait-il sentis?

C’était, à mon avis, probable, et j’ajoutai qu’il paraissait tenir beaucoup à ses fromages.

—Croyez-vous qu’il serait très contrarié, interrogea-t-elle, si je donnais un souverain à un homme pour qu’il les emporte et aille les enfouir au loin?

Je répondis que si elle faisait cela, cela lui enlèverait le sourire pour le restant de ses jours.

Une idée lui vint. Elle me proposa:

— Cela vous ennuierait-il de les lui garder ? Je les ferais porter chez vous.

—Madame, répliquai-je, quant à moi j’aime beaucoup le parfum du fromage, et le voyage que j’ai fait l’autre jour avec eux depuis Liverpool restera toujours dans mon souvenir comme l’heureuse conclusion de vacances agréables. Mais, dans ce monde, il nous faut penser à autrui. La dame sous le toit de qui j’ai l’honneur de résider est veuve, et il se pourrait bien qu’elle soit également orpheline. Elle a une manière forte, et je dirai même éloquente, de s’opposer, comme elle dit, à ce qu’on « abuse d’elle ». La présence des fromages de votre mari dans sa maison, je le sens d’instinct, lui ferait l’effet d’un abus et il ne sera pas dit que j’aurai abusé de la veuve et de l’orpheline.

—Eh bien ! alors, reprit la femme de mon ami, se levant, il ne me reste plus qu’à emmener les enfants et aller à l’hôtel attendre que ces fromages soient mangés. Je renonce à vivre plus longtemps sous le même toit qu’eux.

Elle tint parole, laissant la maison à la garde de la femme de ménage. Celle-ci, quand on lui demanda comment elle pouvait résister à l’odeur, répondit : « De quelle odeur parlez-vous? » et quand on lui eut mis le nez sur les fromages en lui disant de renifler fort, elle avoua qu’elle perce-vait un léger parfum de melon. D’où l’on conclut qu’il ne résulterait pas grand mal pour elle de vivre dans cette atmosphère, et on l’y laissa.

La note de l’hôtel s’éleva à quinze guinées et mon ami, après avoir tout calculé, constata que les fromages lui étaient revenus à huit shillings et six pence la livre. Il ajouta qu’il adorait en effet le fromage, mais qu’une telle fantaisie était au-delà de ses moyens. Il jeta les fromages dans le canal; mais il fut obligé de les repêcher, car les bateliers se plaignirent. Ils disaient que cela leur donnait des faiblesses. Et après cela, il les porta par une nuit noire dans la salle mortuaire et les y abandonna. Mais le coroner les découvrit et fit un raffut terrible.

Il prétendit que c’était un coup monté pour le priver de son gagne-pain en réveillant les morts.

Mon ami s’en débarrassa pour en finir, en les emportant dans une ville au bord de la mer où il les enterra sur la plage. Ce qui valut à l’endroit toute une réputation. Les visiteurs disaient que jamais encore ils n’avaient remarqué combien l’air était vif, et les gens faibles de la poitrine et atteints de phtisie y vinrent en foule pendant des années.

Jerome K. Jerome (1859-1927)

11 août 2005

Pensée du soir

Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un coeur large.

Colette

05 août 2005

Un weekend bio

Je suis de service cette fin de semaine.

L'organisme pour lequel je travaille participe à la Fête Bio organisée par la Fédération d'agriculture biologique du Québec à la maison de l'UPA au 555, boulevard Therrien à Longueuil. Je dois travailler...

Cette fête qui se veut familiale rassemble près d'une vingtaine de producteurs bio et d'organismes comme le CAAQ, Équiterre et Association Manger-Santé Bio. On y offre dégustations, informations et vente de produits.

Ce soir terminant à 19:00, j'y ai acheté pour me préparer mon petit repas solitaire un mesclun qui sortait de l'ordinaire de la bergerie Bethel certifié par Québec-Vrai et un excellent bleu crémeux, gagnant du Caseus dans sa catégorie, le Rassembleu des Fromagiers De la Table Ronde certifiée par Québec Vrai. Avec quelques noix de Grenoble, un peu d'huile d'olive et du vinaigre balsamique, je me suis préparé une petite salade délicieuse. Accompagné d'un verre de vin... Il ne me manquait qu'un peu de bon pain pour me satisfaire pleinement.

Le Marché de chez nous qui vend une foule de produits québécois des confitures artisanales au confit de canard ou au foie gras. sera ouvert tout le week-end. N'hésitez pas à y faire un saut!

P.-S. Je serai présent dimanche toute la journée. Passez me dire bonjour.