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28 février 2006

Poireaux au gratin

Que faire avec des poireaux qui dorment au frigo si on n'a pas trop le goût de cuisiner. Des poireaux au gratin!

Ingrédients:

  • blanc de poireau
  • tranches de jambon
  • fromage râpé de type emmenthal
  • béchamel
  • muscade
  • sel et poivre
  1. Faire blanchir les blancs de poireau dans de l'eau salée environ 10 minutes;
  2. Préparer une sauce béchamel et l'assaisonner avec un peu de la muscade;
  3. Égoutter les blancs de poireau et enrouler les tranches de jambon autour de ceux-ci. Les disposer dans un plat allant au four. Napper-les avec la sauce béchamel et saupoudrer de fromage.
  4. Enfourner dans un four chaud (195 °C ou 375 °F) de 30 à 45 minutes selon l'onctuosité que vous recherchez pour la sauce. Finalement, faire gratiner quelques minutes.

Servir avec une salade verte et un vin blanc sec.

P.-S. On peut ajouter un peu de vin dans la béchamel.

27 février 2006

Pour les mordus de pâte chocolat-noisettes

J'ai découvert ce livre thématique chez Renaud-Bray à Montréal et j'ai immédiatement pensé à un ourson gourmand de ma connaissance qui dévore littéralement des pots de ce produit au point de s'en écoeurer. Il a dû tomber dedans quand il était petit.

Ils ont d'ailleurs le même âge. Drôle de coïncidence!

Test outre-atlantique

Coca-Cola a lancé en Europe le Coca Blak voulant surfer sans doute sur la mode des boissons à haute teneur en caféine. Des volontaires ont déjà testé et le verdict est sans appel pour cet amateur de Pepsi Max. Son lancement est prévue en mars au Canada.

22 février 2006

La SAQ encore une fois dans l'embarras

Cette chère Société des alcools pour qui la modération a bien meilleur goût devrait mettre en pratique ce qu'elle prêche. L'affaire des produits de spécialités mine encore un peu plus sa crédibilité déjà entachée il y a quelque semaines

Si on cherchait des raisons pour privatiser cette société d'État, on ne s'y prendrait pas autrement!

Bizarre, c'est dans l'air du temps...

Le Michelin nouveau est prêt à se mettre sous la dent!

Le Michelin 2006, guide de la gastronomie hexagonale sera en librairie le 1 mars.

Plusieurs ajouts et changements ont été apportés à la liste des restaurants évalués par l'équipe fantôme qui fait trembler bien des toques pour cette édition. Alain Sanderens y perd une étoile. Avec ses deux étoiles, il peut enfin servir à ses clients des sardines (si ça lui chante) dans un restaurant toujours bondé midi et soir. Le Capitaine adorerait ça d'ailleurs. La Tour d'Argent ne recueille plus d'un macaron, dégomme bien méritée quand on assoit trop sur ses lauriers. Enfin, un seul resto, les Les Maisons de Bricourt de Cancale avec comme chef Olivier Roellinger, entrent dans le cercle sélect des 26 meilleurs restaurants de France selon la Bible Michelin.

Des petites visites en perspective?

20 février 2006

Des frites qui coûtent cher à Mc Do.

McDonald est encore sur la sellette mais cette fois c'est pour ses frites.

Après avoir admis dernièrement que ses frites contenaient plus de gras trans que prévu et ce, malgré leur cuisson à l'huile végétale, la compagnie a dû admettre le 14 février dernier que ses frites pouvaient aussi contenir des substances laitières et des substances à base de blé. On peut se demander pourquoi car l'équation frites devrait égaler pomme de terre + huile + sel grosso modo.

Pas chez McDo! On ajoute ces substances à l'huile pour donner plus de goût, enfin le goût si particulier des frites de McDo. Il faut croire que les pommes de terre cultivées spécialement pour McDo en manquent naturellement. Or certaines de ces substances peuvent causer des réactions allergènes chez certaines personnes particulièrement semsibles. La compagnie a du pain sur la planche pour éviter d'autres poursuites.

Pas facile de plaire à tout le monde de nos jours!

18 février 2006

La grippe aviaire, préparons-nous au lieu de paniquer!

La grippe aviaire a la cote en ce moment dans les médias du monde entier. Elle se répand peu à peu avec des cas avérés en Europe occidentale et elle sème la peur partout où elle passe. L'Amérique sera aussi touchée. C'est simplement une question de temps.

Le fameux virus H5N1 est souvent mortel pour les poulets, les dindes et les canards. Bizarrement, les canards sauvages sont cependant très résistants à ce virus. Faut-il y voir un impact du manque de variabilité génétique chez les volailles d'élevage?

Il constitue néanmoins une vraie menace pour les aviculteurs du monde entier. C'est pourquoi beaucoup de gouvernements ont décidé de confiner, d'isoler pour une période indéterminée les élevages de tout contact avec les oiseaux sauvages. La destruction complète d'un élevage et la vaccination sont d'autres mesures pouvant aider à combattre la propagation de cette maladie. Et les consommateurs paniquent déjà! Les ventes de viandes de volaille sont en baisse et plus particulièrement celles des oiseaux de plus grande qualité ayant un accès à l'extérieur (volailles bio et label rouge en France). Les éleveurs vont souffrir financièrement et les gouvernements devront les aider comme ce fut le cas pour la crise de la vache folle. Et dire que rien ne justifie ce comportement.

Ce virus n'est pas pour l'instant très contagieux pour l'homme. Certaines personnes en sont mortes, mais on est loin d'une pandémie de la grippe espagnole de 1918. Le virus devra subir une mutation pour permettre la transmission d'homme à homme. Nos gouvernements ont le temps de se préparer et espérons qu'ils le fassent. D'ici là, continuez à manger votre poulet rôti et vos magrets de canard tout en observant simplement ces trois petites règles :

  • se faire vacciner contre la grippe (pour ceux qui ont vraiment peur, mais les vaccins actuels ne vous protégeront pas complètement);
  • se laver les mains fréquemment avec du savon et de l'eau chaude (mesure hygiénique qui doit se pratiquer partout);
  • et rester à la maison lorsqu'on est malade.

13 février 2006

Freegan, nouveau style de vie?

Ce matin en écoutant Indicatif Présent sur la Première chaîne de Radio-Canada, mon attention a été attirée sur une chronique portant sur ce mouvement que je pourrais qualifier écolo-anarchiste qui milite principalement pour une réduction draconienne du gaspillage et pour le rejet du commerce tel que pratiqué actuellement. Le tout gratuit?

L'action la plus spectaculaire de ses militants est l'accès à une alimentation gratuite obtenue en fouillant...les poubelles des grandes surfaces et des supermarchés. On y trouve de tout apparemment en qualité et quantité suffisante pour bien se nourrir : fruits et légumes, viandes, produits laitiers, produits de boulangerie etc.

Les tenants de cette philosophie de consommation ne sont pas des exclus de notre société d'abondance, mais bien des gens qui lui tournent le dos. Ils prônent des pratiques intéressantes dont le recyclage de certains produits en bon état que l'on retrouve dans les vidanges ou les bacs de recyclage (et vous seriez surpris de voir ce que les gens jettent), la récolte sauvage et le logement gratuit mieux connu sous le nom de squat.

La riposte des commerçants ne s'est pas fait attendre. On cadenasse les lieux d'entreposage et on dénigre ces dangereux utopistes.

Le mouvement est né dans les pays anglo-saxons et atteint à peine le Québec. Il est donc encore temps d'aller de se promener derrière un supermarché près de chez vous...

P.-S. Il est possible d'écouter cette chronique de 11 minutes sur le net ou en baladodiffusion.

12 février 2006

Sushis congelés à éviter

En faisant des emplettes au cours de la semaine, je suis tombé sur un nouveau produit au rayon des surgelés, des rouleaux (makis) vendus en emballage de 6 pour 4,99 $ dans un emballage attrayant. Pourquoi pas essayer? J'avais déjà tenté l'expérience en France grâce au Capitaine.

Picard, la grande chaîne de surgelés français offre deux assortiments de 10 morceaux de ces produits : 10 makis et sushis et makis. Pour y avoir goûter à plusieurs reprises, ces produits sont fort corrects bien que ne valant jamais ceux préparés sur commande par un chef dans un bon restaurant. Et à 7,90 euros, c'est pas donné...

Malheureusement ceux vendus au Québec et produits par la firme Sushi Mari ne les valent pas et de loin. Ce sont des makis produits mécaniquement. J'ai acheté deux boîtes : Rouleau Crevettes Tempura et Végétarien pour goûter.

J'ai effectué deux tests. J'en ai décongelé certains au four micro-ondes (grâce au bouton décongélation deux minutes) tel indiqué sur l'emballage et j'en ai laissé décongeler quelques morceaux au frigo pendant quelques heures. Le résultat fut le même. Malgré un goût plutôt agréable et une présentation classique (enrobage de sésame grillé et de sésame noir), le riz est dur et sec donnant à l'ensemble un crunch assez inhabituel pour ce plat. Très étrange en bouche!

Je dois aussi noter qu'il manquait dans un des emballages le gingembre mariné et que certains morceaux avaient tendance à se défaire à la suite de la décongélation.

Conclusion : pour l'instant, mieux vaut acheter dans les échoppes qui vendent des sushis frais, c'est moins cher et souvent meilleur sauf si des morceaux contiennent du surimi. Beurk!

11 février 2006

Le Shanghai : cuisine franco-chinoise?

Hier après avoir été voir le Promeneur du Champs-de-Mars où Michel Bouquet campe brillamment un Mitterrand à la fin de sa vie, je suis allé mangé avec un copain au Shanghai, un vieux resto chinois de la rue Saint-Denis qui avait il y a longtemps comme spécialité la cuisine de la plus grande ville de Chine. Mais hier soir, nous voulions manger des plats communs à Montréal : poulet du Général Tao et crevettes à la sichuanaise.

Dès l'entrée, nous fûmes gratifiés d'un bonsoir accompagné d'un large sourire. La salle est décorée sobrement. De la musique traditionnelle chinoise est diffusée en sourdine pour compléter l'atmosphère plutôt feutrée du lieu.

Le menu joue sur les grands classiques de la cuisine chinoise et plus particulièrement du Sichuan et de la région de Shanghai et de Pékin. Des menus découverte complets sont proposés tout comme des tables d'hôte comprenant une soupe, une entrée, un plat principal, biscuits chinois et thé. Une courte carte des boissons alcoolisées offre bières, vins et sakés.

Ce fut une soirée de grands classiques pour les Occidentaux que nous sommes. La soupe aigre et piquante était délicieuse, épicée juste à point pour nous mettre en appétit. Légumes et champignons en julienne, tofu discret et bouillon parfumé. Point de gros morceaux de tofu flottant dans un bouillon gélatineux ici!

Les rouleaux impériaux étaient en fait des nems. Ils étaient servis comme en France c.-à-d. avec salade, feuilles de menthe et sauce au nuoc-mâm. Plutôt viet comme préparation mais c'était très chaud et très bon! La seconde entrée fut aussi surprenante. Mon copain adore les dumplings accompagnés d'une sauce à l'arachide ou au sésame. Normalement, ces raviolis baignent dans une sauce. Ici, ce plat est fort différent. Les dumplings sont servis dans un panier de cuisson pour la vapeur. La sauce aux arachides est beaucoup plus légère et moins sucrée. Délicieux!

Surprise au moment des plats principaux... Le poulet du général Tao est nu, dépouillé de sa panure et de sa sauce sirupeuse si épicée et sucrée. Le résultat est un plat où on reconnaît les principes de la recette du poulet du Général Tao mais tout allégé et redonnant toute sa place aux arômes et aux saveurs de ses ingrédients. On pouvait dire la même chose des crevettes. Pas de sauce épaisse rougeâtre et très épicé. Le goût de la crevette demeure dominant, les épices et la sauce l'habillant élégamment.

Enfin, une théière remplie de thé au jasmin bien chaud et quelques biscuits conclurent cet excellent repas.

L'endroit et la cuisine me firent penser à certains restos chinois que j'ai fréquentés à Paris. Et j'avais vu juste! La nouvelle propriétaire d'une grande gentillesse est originaire de Paris.

Si vous en avez un peu marre du chinois nord-américain hyper-sucré, n'hésitez pas à essayer et fréquenter ce restaurant qui passe inaperçu de la rue malgré sa cuisine élégante et son service attentionné. Un secret bien gardé!

Le Shanghai de Julien
2028, rue Saint-Denis
Montreal (Québec) H2X 3K7
Tél.: (514) 982-671
Métro: Berri-UQAM

04 février 2006

Faire de l'argent comme de l'eau...

Les embouteilleurs d'eau (et les grandes multinationales en particulier) font des affaires d'or actuellement. Tout le monde veut de l'eau en bouteille jugée plus saine que l'eau des réseaux municipaux d'aqueduc des grandes villes des pays développés. Certaines sont vendues à des prix dépassant de loin le prix de l'essence alors que leurs coûts de production sont minimes. Cette vogue a aussi ses effets pervers :

  • accumulation de bouteille en plastique non dégradable à remplissage unique dans l'environnement;
  • réduction importante des ressources hydriques pour certaines régions au détriment de leur faune, de leur flore et de leur populations.

Au Québec, de l'eau nous en avons beaucoup et peut-être même trop. Les nappes phréatiques sont prises d'assaut par des embouteilleurs et certains aimeraient bien que persiste le laisser-faire général pour cette ressource essentielle à la vie.

L'eau est-il un produit commercial comme les autres?

Pour moi, la réponse est claire et c'est non! C'est beau d'avoir une politique québécoise de l'eau depuis 2002, mais faut-il encore avoir les moyens pour la mettre en application et surtout la volonté politique pour y ajouter un volet sur l'eau embouteillée qui a été étrangement oubliée.

Surprise néo-zélandaise

J'ai dégusté dernièrement et pour la première fois un vin néo-zélandais. Ce Marlborough Sauvignon Blanc 2005 produit de la maison Babich, est un vin très agréable à boire aux saveurs de fruits et d'agrumes prononcés (pamplemousse et lime) était excellent avec le mérou que j'ai mangé ce soir-là. Avec des huîtres ou des sushis, ça doit pas être déplaisant aussi... François Chartier le compare aux bons sancerres.

Toutefois, je fus un peu perplexe de voir la bouteille sans bouchon de liège et avec une capsule dévissable comme pour un vin de dépanneur. Il faudra s'y faire sans doute...

Une belle découverte!

Marlborough Sauvignon Blanc 2005
19,10 $ TTC
disponible un peu partout au Québec

P.-S. Certaines installations de production du vin sont vraiment impressionnantes. Nous sommes loin du petit producteur qui vinifie lui-même sa production comme c'est encore le cas en Europe.

01 février 2006

Saint-Estéphe : Le vin du Capitaine

Si je veux faire plaisir au Capitaine, c'est simple je n'ai qu'à lui acheter une bouteille de cet AOC du Haut-Médoc.

Avec plus de 10 millions de bouteilles produites par an, Saint-Estèphe est la commune la plus productive de cette région. Ces vins sont produits avec les cépages merlot, cabernet franc et sauvignon, malbec, carmenère et de petit verdot. On les dit typés et corsés. C'est le seul vin que le Capitaine dit pouvoir reconnaître à l'aveugle.

Certains de ces vins classés selon la classification de 1855 sont tout de même abordables comparativement à d'autres grands vins de Bordeaux.

Mais vendredi soir dernier, nous avons dégusté un petit nouveau et inconnu par le Capitaine dans l'appellation, une bouteille de Château Petit Bocq 2000. Lavinia, le grand magasin de vins du boulevard de la Madeleine, l'évalue comme suit :

Très typique, vigoureux et complet dans le beau millésime 2000, le Château Petit Bocq séduit par le charme de son fruit, sa texture fine et soyeuse, et sa belle harmonie.

Le Capitaine y a reconnu un vrai Saint-Estèphe et pris son temps pour déguster. Il faut avouer qu'il est difficile de ne pas apprécier ce vin même par un néophyte comme moi. Il fut bu jusqu'à la toute dernière goutte!