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29 novembre 2003

Tarte au citron maison

La tarte au citron est connue universellement, mais il y a tarte au citron et tarte au citron. En Amérique, elle est trop souvent un produit industriel. Elle est trop sucrée. Sa saveur et sa couleur sont souvent artificielles. Bref, cherchez le vrai citron dans ces produits...

Voici une recette toute simple mais délicieuse où le goût acidulé du citron domine et 100 % citron.

Ingrédients

Pâte sablée

  • 250 g de farine à pâtisserie
  • 60 g de poudre d'amande
  • 175 g de beurre à la température de la pièce
  • 70 g de sucre semoule
  • 1 jaune d'oeuf
  • 1 pincée de sel
  • 1/2 cuillère à café d'essence de vanille ou de sucre vanillé

Crème citronnée

  • jus de 4 citrons
  • zeste d'un citron
  • 100 g de sucre
  • 10 cuillères à table de crème 35 % à cuire ou 5 cuillères de crème fraîche
  • 5 oeufs entiers

Meringue

  • 3 blancs d'oeufs
  • 100 g de sucre
  • 1 pincée de sel
  1. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F)
  2. Croûte :
    Battre le beurre mou en pommade. Dans un grand bol, mélanger la farine et la poudre d'amandes. Créer une fontaine au centre et y mettre le beurre, le sel, la vanille ou le sucre vanillé et le sucre. Mélanger rapidement. Ajouter l'oeuf et travailler rapidement avec les mains. Former une boule. Recouvrir de film plastique et mettre au réfrigérateur au moins une heure. Rouler la pâte et cuire à blanc (sans garniture) pendant 15 minutes à 180 °C (350 °F). Laisser refroidir un peu.
  3. Crème citronnée :
    Battre le jus de citron et le sucre. Ajouter la crème. Battre continuellement en ajoutant les oeufs un à un. Ajouter le zeste de citron. Mettre de côté.
  4. Meringue :
    Mettre les 3 blancs d'oeufs dans un bol avec le sel. Faire monter en neige jusqu'à formation de pic. Ajouter le sucre peu à peu jusqu'à ce que la préparation devienne lustré. Mettre de coté.
  5. Mettre la crème au citron dans la pâte précuite. Cuire au four environ 5 minutes pour qu'elle prenne.
  6. Ajouter la meringue en employant une poche à patisserie ou plus simplement avec une spatule pour former des petits pics qui doreront à la cuisson. Mettre au four 15 minutes
  7. Laisser refroidir et servir !

Petite variation possible : substituer de la limette (citron vert) au citron. P.-S. : S'il vous reste de la pâte, fabriquez de petits biscuits. Ils sont délicieux avec le thé ou le café.

Homemade lemon pie

Lemon pie is known almost everywhere but not all lemon pies are equal. In America, they are often an industrial product. They are too sweet and contain artificial color and flavour. Where's the real lemon ?

Do you need a simple but delicious recipe where the acidulous flavour of real lemon prevails? If you say yes, read the following.

Ingredients

Shortbread dough

  • 250 g pastry flour
  • 6O g almond powder
  • 175 g butter at the room temperature
  • 70 g sugar
  • 1 egg yolk
  • 1pinch of salt
  • 1/2 tsp vanilla sugar or vanilla extract

Crème citronnée

  • juice of 4 lemons
  • zest of one lemon
  • 100 g sugar
  • 10 tbsp of cooking cream or 5 tbsp of crème fraîche
  • 5 eggs

Meringue

  • 3 egg whites
  • 100 g sugar
  • 1 pinch of salt
  1. Preheat your oven at 180 °C (350 °F)
  2. For the crust:
    Mix the butter until it is creamy. In a large bowl, mix the flour and the almond powder. Create a "well" in the center of the mix. Put the butter, the salt, the vanilla extract or the vanilla sugar and sugar in it. Mix quickly. Add the egg yolk and mix quickly with your hands. Form a ball. Cover the bowl with a plastic film and put it in your refrigerator for at least one hour. Roll the crust and cook it empty for 15 minutes at 180 °C (350 °F). Let it cold down.
  3. For the cream citronnée :
    Beat the lemon juice and sugar together until the sugar is dissolved. Add the cream. Then beat continuously and add the eggs one by one. Add the lemon zest. Mix and put aside.
  4. For the meringue :
    Put the 3 egg whites in a bowl with a pinch of salt. Beat until the white thicken and produce peaks. Add the sugar slowly until the preparation becomes glossed. Put aside.
  5. Put the crème citronnée in the baked crust. Cook in the oven 5 minutes or until the crème thickens.
  6. Then add the meringue. Use a pastry bag or more simply a spatula to spread the meringue. Try to form small peaks. Put in the oven for 15 minutes or until the meringue is well browned.
  7. Serve when cold.

27 novembre 2003

Calzone : une «pizza» pour changer

Samedi dernier, ma mère m'a demandé de lui faire une pizza. Voulant changer un peu ses habitudes, j'ai décidé de lui préparer plutôt deux calzones.

Le calzone est une pizza simplement pliée en deux et scellée. La pâte utilisée est très simple à préparer. Vous la connaissez déjà.

Dans le premier, j'ai utilisé dans l'ordre : du jambon, des lamelles fines de poivrons, des lamelles de champignons sautés dans l'huile d'olive et du mozzarella râpé.

Dans le second, plus végétarien, j'ai préalablement fait sauter dans l'huile d'olive de l'aubergine, des courgettes, du poivron rouge et du poivron vert coupés en petits dés, de l'oignon et de l'ail émincés. Cette opération permet de réduire la teneur en eau de ces aliments et d'empêcher que la pâte soit détrempée lors de la cuisson. J'ai ajouté un peu de parmesan pour le goût à ces ingrédients.

Une fois la pâte scellée en créant un feston avec les doigts, la cuisson se fait dans un four très chaud à 260 °C (500 °F) pendant environ 15 minutes. On la recouvre de tomates concassées cuites avec l'ail et de l'origan.

Le principe de garnir une pâte à pain et de la cuire dans un four à haute température n'est pas nouveau du moins dans le bassin méditerranéen.

Dans l'Égypte antique, on célébrait l'anniversaire du Pharaon en mangeant une galette assaisonnée d'aromates. Hérodote mentionne que les Babyloniens consommaient un aliment de ce type. Il était un met courant chez les Grecs (maza) et chez les Romains (placenta ou offa).

Le Moyen Âge a connu les fouasses, les fouaces ou les fougasses traditions toujours vivantes dans certaines régions françaises et la foccaccia en Italie. On y mettait ce que l'on avait sous la main : olives, lardons, fromages, herbes aromatiques. Les Génois, par exemple, y ajoutèrent de l'oignon et créérent l'ancêtre de la pissaladière.

Mais c'est avec l'arrivée de la tomate directement de l'Amérique que la pizza prendra sa forme actuelle. Les Napolitains l'adopteront dès le XVIIIe siècle. Elle est maintenant consommée partout et donne lieu à des variations quasiment infinies. Le calzone n'en est qu'une et fort délicieuse!

22 novembre 2003

Le temps de fêtes arrivent !

Les fêtes de fin d'année se pointent déjà le bout du nez et les produits de luxe refont leur apparition dans les médias.

Pour les amateurs de vins à bulles, l'émission Ça se bouffe pas, ça se mange ! du 22 novembre porte essentiellement sur le champagne. Personnellement je suis pas très fan mais j'en bois à l'occasion chez la mère du Capitaine qui adore et qui en sert toujours de l'excellent !

Cette émission fort intéressante explique le mode de production de ce vin pétillant et les différents types de champagnes avec moult détails. Jean-Pierre Coffe s'est entouré de deux spécialistes pour la circonstance. Et comme toujours, on y parle de très bons produits, mais aussi de la MERDE ou les arnaques commerciales souvent vendues en grande distribution qui essaient de reprendre les attributs du champagne pour mystifier le consommateur. Ah ces petits vins mousseux qui donnent de sacrés maux de tête !

Le semaine prochaine : autre produit de luxe synonyme de fête en France, le foie gras!

Gâteau aux fruits du verger

Petit gâteau facile, mais délicieux pour un repas du samedi soir. J'ai mélangé poires et pommes. Pour les pommes, toujours employer des variétés reconnues pour leur fermeté comme la Golden ou la Granny.

Ingrédients

Gâteau

  • 1 moule à gâteau de 24 cm, démontable beurré et enfariné.
  • 6 pommes ou poires, pelées et coupées en gros quartiers
  • 70 g de farine
  • 70 g de sucre brun ou de cassonade
  • 1 cuillère à soupe de levure chimique alsacienne (ALSA)
  • une grosse pincée de sel fin
  • 1 cuillère à soupe d'essence de vanille
  • 2 oeufs légèrement battus
  • 2 cuillères à soupe d'huile végétale
  • 80 ml de lait ou de crème à cuire

Garniture

  • 70 g de sucre brun
  • 1 oeuf battu
  • 45 g de beurre doux non salé
  1. Préchauffer le four à 200 °C (400 °F).
  2. Mélanger dans un grand bol, la farine, le sucre, la levure et le sel.
  3. Mélanger les oeufs, l'huile, le lait et l'extrait de vanille dans un autre bol.
  4. Ajouter la préparation d'oeufs et de lait à celle contenant la farine. Bien mélanger. Ajouter les fruits. Veiller à bien les enrober avec la pâte.
  5. Mettre dans le mélange fruits-pâte dans le moule et mettre au four environ 35 minutes.
  6. Pendant ce temps, préparer la garniture en mélangeant le beurre, le sucre et l'oeuf.
  7. Au terme de la première cuisson, mettre la garniture sur le gâteau et remettre au four pour 10 minutes ou jusqu'à ce qu'il soit bien doré.
  8. Sortir du four et laisser refroidir. Démouler. Servir avec de la crème, de la crème glacée vanille ou de la crème anglaise.

Variantes possibles :

  • si vous utilisez des pommes seulement, ajouter de la cannelle ou un peu de calvados.
  • si vous utilisez des poires, pourquoi ne pas essayer d'inclure un peu de chocolat noir.

16 novembre 2003

Bottin gourmand montréalais

En visitant hier le marché Jean-Talon avec un ami d'Ottawa, je suis tombé aux caisses d'une fromagerie bien connue sur un petit ouvrage fort agréable sur les commerces alimentaires de qualité c.à.d haut de gamme du centre de Montréal.

Il se veut le guide complet (c'est exagéré sans doute) des commerces alimentaires de qualité des quartiers Outremont, Mile-End, du Plateau avec quelques escapades du côté du marché Jean-Talon ou du marché Atwater.

Qu'y retrouve-t-on? De peu de tout regroupés par genre : des boulangers et pâtissiers, des chocolatiers et confiseurs, des charcutiers, des poissonniers, des fromagers, des fruitiers, mais aussi des épiceries fines, des commerces d'aliments naturels ou de vrac, des traiteurs et des marchands de cafés ou de thés.

Quelques commerces vendant des produits exotiques y sont présentés. Un point faible à mon avis. On nous promet pour 2005 une couverture géographique beaucoup plus large, mais toujours centrée sur la métropole.

Avec sa mise en page agréable, tout en couleurs, sa carte de localisation, ses photos et ses suggestions, il constitue un outil intéressant pour tous ceux voulant découvrir ce Montréal gourmand. J'ai déjà noté quelques adresses à visiter.

Et il est vraiment pas cher à 5.75 $CAN taxes incluses. Disponible exclusivement dans les commerces cités ou par la poste.

  • Titre : Quartiers gourmands
  • Nb de pages : 114
  • format : 15 cm X 22,5 cm
  • N° ISBN : 2-9805982-1-6
  • Éditeur : René Soudre, éditeur
  • courriel : gourmands@annuaire-outremont.com

14 novembre 2003

Je jeûne ...

Aujourd'hui, ne me sentant pas très bien, j'ai décidé d'entreprendre un petit jeûne modifié. Pour les deux prochains jours, je n'absorbe que des jus de légumes ou de fruits, du thé et beaucoup d'eau. La faim vient déjà me tenailler à l'heure des repas où la moindre petite odeur me fait saliver comme un chien de Pavlov. L'abondance nous a fait oublier ce qu'est la faim... la vraie !

Le jeûne a longtemps été une pratique religieuse. Ma mère, bonne catholique, se rappelle d'avoir jeûné le mercredi et le vendredi durant le carême au cours de sa jeunesse. Jeûner à cette époque signifier ne manger pas de viande et ne faire qu'un seul repas par jour.

Le jeûne des musulmans au cours du ramadan, ou As-Siyâm, est plus sévère. Pendant un mois, il faut s'abstenir de manger et de boire, de fumer et d'avoir relations sexuelles du lever au coucher du soleil. C'est un des quatre piliers de l'islam et tout croyant en bonne santé doit le pratiquer.

Les religions hindoues et bouddhistes reconnaissent aussi une valeur importante au jeûne car il purifie selon eux le corps et l'esprit. C'est en fait une pratique quasiment universelle qui se perd dans la nuit des temps.

Aujourd'hui, les recherches scientifiques sur cette pratique ont démontré ses bienfaits. Le jeûne permet de purifier le corps, de restaurer ses tissus et des fonctions de notre corps perturbées par notre mauvaise alimentation. Il est un moyen efficace pour prévenir certains maux et pour le traitement de certains autres. Il est contre-indiqué pour certaines malades souffrant du SIDA ou de maladies dégénératives, les enfants et les femmes enceintes.

Un jeûne de trois jours ou moins, allié à des balades au grand air, peut être pratiqué par toute personne en bonne santé. Pour un jeûne plus long, mieux vaut être suivi par un professionnel de la santé afin d'éviter tout risque.

Il existe une excellente ressource sur le Net pour ceux qui désirent en savoir plus sur le jeûne. Le Réseau Proteus, réseau portail santé, est une mine d'informations sur le sujet.

Je lève mon verre ... d'eau à ceux qui le pratiquent régulièrement. Ça demande toute une discipline et ce n'est pas facile, croyez-moi avec toutes ces tentations partout autour de nous !

12 novembre 2003

Complète liberté pour critiquer

Dimanche soir dernier, j'ai été mangé chez ma soeur France à St-Eustache. Au menu : coq au vin (en fait poulet de grain au vin), riz et légumes vapeur accompagnés par un excellent merlot italien. Le tout préparé par mon beau-frère Gavin.

Avant de partir, elle m'a remis une série d'intéressants documents de 16 pages produites par le CSPI. Le Centre for Science in the Public Interest a été fondé en 1971 aux USA. Cette organisation à but non lucratif milite pour :

  • obtenir un étiquetage plus juste des produits alimentaires
  • plus d'honnêteté publicitaire des fabricants d'aliments
  • la mise en marché d'aliments plus sûrs et plus nutritifs
  • des meilleures politiques de santé concernant les boissons alcoolisées.

Il publie depuis 1974 le Nutrition Action Healthletter. Cette petite brochure de 16 pages en version canadian comprend toujours des articles sur la nutrition ou la santé, quelques recettes, mais surtout le résultat de tests sur des produits que l'on peut retrouver dans beaucoup de frigos d'un océan à l'autre.

Et comme le CSPI ne reçoit aucune subvention gouvernementale et ne vend pas de publicité, les commentaires sur certains produits testés sont bien gratinés. Sus aux gras et aux sucres !

Seul petit bémol ! C'est beau la santé, mais il ne faut pas oublier que manger c'est aussi un plaisir !

Coût annuel pour 10 numéros : 36 CAD (TPS et frais de port inclus). Une bonne source d'information pour tous ceux que la nutrition intéresse.

10 novembre 2003

Barely Cooking : la cuisine servie à la sauce X ?

En zappant d'une chaîne du câble à l'autre, je suis tombé ce midi sur l'émission de cuisine la plus nulle que j'ai vue depuis des lustres.

Barely cooking est une émission où les animateurs, un homme et une femme ne portent comme vêtement que des tabliers couvrant l'essentiel (faut pas se brûler !) et qui font des recettes devant pimenter la vie sexuelle des téléspectateurs.

Bon, c'est tout un concept ! Le mec bien bâti et la bimbo aux gros seins font des recettes faciles et prêtes rapidement pour passer le plus rapidement possible aux choses "sérieuses". J'y les ai vu préparer, une "extraordinaire" bruschetta en 2 minutes, un risotto aux fruits de mer un peu plus intéressant et un tiramisu prêt en 5 minutes.

Le tout est agrémenté de quelques capsules informatives, de commentaires salaces et de vues mettant en valeur l'anatomie arrière des animateurs. Ça vole pas très haut au niveau cuisine comme pour tout le reste. Heureusement que la série ne compte que 22 émissions de 30 minutes.

Barely Cooking ... Quel titre et quel jeu de mot ! Jamais une émission n'a si bien porté son nom !

08 novembre 2003

Potage hivernal au riz et aux haricots

La toute première neige s'est abattue sur Montréal avant-hier. Le temps est donc revenu de se préparer de bonnes soupes bien chaudes pour se réchauffer. Voici une recette toute simple d'origine italienne faite à partir d'ingrédients très peu coûteux.

Ingrédients pour 4 personnes

  • 250 g de haricots secs ou en conserve
  • 240 g de riz de type arborio
  • 1 oignon, émincé
  • 1 branche de céleri, coupée en petits dés
  • 1 grosse carotte, coupeé en petits dés
  • 4 gousses d'ail, émincées
  • 2 cuillerées à soupe de pâte de tomates ou deux tomates fraîches coupées en petit cubes
  • feuilles de sauge au goût
  • huile d'olive
  • sel et poivre

Si vous employez des haricots secs, les faire tremper 24 heures dans l'eau à laquelle vous aurez ajouté un peu de bicarbonate de soude avant de les utiliser.

  1. Faire cuire les haricots dans l'eau salée ou dans un bouillon (poulet, légumes, boeuf) jusqu'à ce qu'ils soient presque cuits et tendres.
  2. Faire revenir deux ou trois minutes, l'ail et les feuilles de sauge dans deux ou trois cuillerées d'huile d'olive dans une grande casserole. Ajouter l'oignon, la carotte et le céleri. Faire revenir 5 minutes sans faire brûler.
  3. Ajouter les haricots et son eau de cuisson aux légumes. Ajouter de l'eau pour couvrir complètement les légumes et les haricots. Laissez mijoter au moins 30 minutes sur feu doux.
  4. Ajouter le riz en pluie. Cuire 15 à 18 minutes supplémentaires en brassant constamment. Rectifiez l'assaisonnement.
  5. Servir bien chaude dans un bol avec un filet d'huile d'olive.

Une excellente soupe que vous pourrez améliorer avec de la viande, différentes sortes de haricots ou d'autres légumes.

Consommateurs, si vous saviez...

Une très intéressante série d'émissions sur les redoutables techniques que les spécialistes du marketing ont mis au point pour nous pousser, nous consommateurs, à dépenser toujours plus.

Quelques émissions :

  • Comment créer des produits qui attirent le consommateur ?
  • Comment façonner une image dans l'inconscient ?
  • Comment remplir le chariot du consommateur ?
  • Comment faire parler du produit dans les médias ?

Dommage que cette série soit diffusée sur Planète, une chaîne accessible en France et au Canada exclusivement sur abonnement au câble ou au satellite.

Vivement la vidéo sur demande via Internet !

07 novembre 2003

Un délice le boudin noir? (bis)

Long article sur le boudin paru dans la Presse du 31 octobre dernier que je n'avais pas lu. Étrange ! Il reprend presque toutes les informations du site que je citais. Le boudin reviendrait-il à la mode?

02 novembre 2003

Un délice le boudin noir?

Quand j'étais petit, il était hors de question de question que je mange du boudin noir. Moi qui aimais ma viande bien cuite pour ne pas dire semelle de botte (trop cuite), je ne pouvais supporter de manger ou même la vue d'un gros boyau plein de sang noir.

J'avais complètement oublié l'existence de ce met jusqu'au jour où le Capitaine m'annonce fièrement qu'il a le goût d'un bon boudin et que nous en mangerions le jour même. Petite moue de ma part...

Quelques heures plus tard, il arrive avec son boudin à la française, me prépare des pommes sautées longuement dans le beurre et une bonne purée de pommes de terre. Ce fut une révélation ! Moelleux et savoureux, le boudin est encore meilleur avec un petit verre de Côte du Rhône rouge ou un Gamay.

La recette du boudin noir est simple. Il se compose de sang et de gras de porc et d'oignons. Ce mélange est ensuite embossé dans un boyau de porc puis cuit. Les variétés régionales en France sont nombreuses jouant sur les aromates, les épices, les condiments. On peut y ajouter du lait ou de vin à ces ingrédients.

Les plus connus sont le boudin de Paris constitué à part égale de sang, de gras et d'oignons et le boudin antillais souvent très épicé. Au Canada, on retrouve surtout du boudin au lait. Le «black pudding» britannique contient du riz ou du gruau d'avoine. Les Suédois le préparent avec des raisins secs et du seigle, les Espagnols avec des amandes, du persil et du piment. Ils le nomment «morcilla».

Le boudin noir existe depuis de la plus haute Antiquité. Homère en fait mention déjà dans Illiade. Il aurait été inventé par un cuisinier grec nommé Aphtonite. La première vraie recette écrite incluait des oeufs durs, des noix de pin, des oignons et des poireaux, le tout déjà contenu dans un intestin de porc.

Il constitue une excellente source de fer puisque 100 g suffisent à combler les besoins journaliers des femmes en âge de procréer. Il est aussi un plat de choix pour les anémiques, les personnes âgées.

À essayer et à consommer sans restriction !