Lapin Gourmand

Une visite à Paris ne saurait pas complètement satisfaisante sans l'essai d'un nouveau chocolatier.

Rive gauche. Pierre Marcolini est un chocolatier bruxellois qui tient boutique dans le très chic 6e arrondissement de Paris. Sa boutique est aménagée très sobrement. Les couleurs sombres y dominent et mettent en valeur les chocolats comme dans des écrins.

Ce maître du chocolat a gagné de nombreux concours dont celui du champion du monde de pâtisserie en 1995. Il est un des rares chocolatiers à toujours produire son chocolat de couverture. Le catalogue couleur de ses produits disponible en format PDF fait saliver. Ses chocolats sont beaux et certains assez originaux.

J'ai particulièrement aimé parmi ceux-ci:

• le quatre épices : caramel breton au beurre salé aux quatre épices;
• le câlin fondant : praliné aux amandes, crêpe dentelle de Quimper au caramel allongé à la crème et vanille de Tahiti;
• le massepain pistache : pâtes d'amandes de Provence, pistache, chocolat noir 62% et cacao.

Les chocolats plus traditionnels sont aussi excellents et font appel à de grands crus de partout dans le monde (Équateur, Madagascar, Vénézuela, Caraïbes). Une sélection spéciale est produite avec un cru rare du Mexique, le Porcelana.

89, rue de Seine
Paris 75006
Métro : Mabillon

Rive droite. Jean-Paul Hévin, un chocolatier visité juste avant mon départ lundi matin, est plus connu à Paris et au Japon. Ses boutiques sont élégantes et son magasin, rue du faubourg Saint-Honoré, possède aussi un salon de thé que je devrais essayer lors de mon prochain séjour dans la Ville-Lumière.

JPH est le prototype du chocolatier-pâtissier parisien avec ses gâteaux raffinés dont certains sont préparés spécialement pour voyager, ses chocolats d'allure classique et ses trouvailles, fruit d'expérimentations intéressantes.

Je me suis acheté un ballotin de pâtes de fruits que mes parents adoreront et une boîte de chocolats fourrés dits dynamiques à la noix de cola, au piment, au gingembre, au poivre de Sichuan ou à la fève Tonka. Chocolats stimulants? Ils semblent délicieux en tout cas!

31, rue Saint-Honoré
75001 Paris
Métro : Concorde, Tuileries, Opéra.

P.-S. Et enfin pour tous les petits ou grands gourmands, voici un site consacré aux desserts de toutes sortes et aux artisans pâtissiers de France et de plus de dix pays. À noter un lexique intéressant sur la pâtisserie.

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Dimanche dernier, le Capitaine a reçu la reine-mère pour le repas du midi. Après un réveil tardif, il a mis son tablier (au sens figuré) et nous a préparé une excellente brandade de morue à sa façon. La brandade de morue est un plat originaire de la région de Nîmes. Il existe plusieurs variantes pour ce plat. Wikipédia propose celle-ci et le Capitaine celle-là.

C'est un plat tout simple, facile à faire et délicieux avec une petite salade verte. Le seul problème c'est que le Capitaine en avait préparé (comme toujours) pour une petite armée...

Un vin blanc sec l'accompagne dignement. Le choix est vaste : Costières de Nîmes, Côtes-du-Rhône, Bordeaux blanc et même des alsaciens comme le Edelwicker que le Capitaine nous a servi. Ce vin d'Alsace est contrairement aux autres vins de cette région un assemblage de plusieurs cépages (chasselas, sylvaner, pinot, riesling, etc.) ce qui donne un vin agréable, frais et fruité, mais souvent surprenant puisque le mélange de raisins varie de producteur en producteur.

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Mercredi dernier, mon ami Luc m'a invité à manger avec lui. «Viens, nous allons Roger BBQ» me dit-il. Roger BBQ??? Du poulet grillé style Saint-Hubert? Petit sourire de Luc. Roger BBQ est situé sur la rue Beaubien où se trouvent également quelques petits restos de quartier sympas comme le Jolifou. En arrivant devant le resto, je fus surpris. Le décor est moderne, ouvert sur l'extérieur grâce à des grandes fenêtres. Des tables et un grand comptoir meublent l'espace. La cuisine est visible de la salle. Bois, pierre, couleurs claires... L'endroit est agréable. La musique de type lounge est cependant un peu forte à mon goût. L'accueil est sympatique, tout sourire.

La carte est courte et montre bien la spécialité du lieu : les viandes et les poissons grillés. Ce soir-là, nous avons choisi de la pieuvre marinée longuement et des ris de veau caramélisés. La finition de ces deux plats s'effectue sur le gril. Nous avons accompagné le tout de bonnes frites maison et d'une assiette de légumes grillés. C'était chaud, c'était frais et c'était très bon sans chichis ni flaflas. Simple mais bon!

La carte des vins est aussi courte que le menu. On y retrouve des vins intéressants dont certains sont des importations privées. Quelques vins au verre sont offerts. Notre serveuse connaissait tous les vins offerts, leurs lieux de production, les cépages les composant et moult autres détails. Une vraie pro!

Pour dessert, j'ai mangé une délicieuse marquise (une mousse très épaisse) au chocolat noir accompagné de morceau d'ananas travaillé avec du rhum. Luc, très Montignac ce soir-là se contenta d'un petit café qu'il a apprécié.

Je fus encore plus surpris au moment de la facture. Quarante dollars tout inclus (taxes et pourboires) pour un service professionnel, une cuisine simple, mais bien faite et un cadre intéressant. Quoi demander de plus!

Je devrais y retourner bientôt pour me faire une seconde opinion.

Restaurant Roger BBQ
2316 Beaubien Est
Montréal, Québec
H2G 1M9
(514) 593-4200

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Avait-on besoin d'une nouvelle étude pour démontrer qu'une mauvaise alimentation affecte la santé mentale? Il semble que oui du moins au Royaume-Uni. Conclusion : mangez du poisson!

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Nous avons appris aujourd'hui que les consommateurs québécois allaient enfin profiter de la hausse du dollar canadien par rapport à l'euro lors de ses achats de vins européens. En effet, les prix de 590 produits baisseront d'environ 8 % le premier février prochain.

Le hic c'est que cette baisse semble être une tentative pour museler les critiques pour découler de cette enquête de Michel Benoît, chroniqueur vins de la Presse. La SAQ parle de malentendus.

Le monopole d'État ne m'a jamais réellement gêné. Les magasins de la SAQ que je fréquente, offrent une gamme de produits tout de même intéressante comme je ne suis pas un grand amateur des vins du Nouveau Monde. Le personnel est plutôt connaisseur et on peut toujours rapporter une bouteille qui a mal évolué ou voyagé.

Mais cette histoire me laisse un goût amer dans la bouche... Il faudrait peut-être revoir la mission et les pratiques commerciales de cette société qui nous appartient à nous tous Québécois ou ouvrir ce secteur à la concurrence.

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Pendant que dans la vieille Europe, les gouvernements tentent de légiférer pour éliminer les sacs d'épicerie en plastique du paysage, ici les actions du même type viennent d'entreprises qui souhaitent prendre le virage vert.

C'est du marketing, mais bon, au moins c'est pour pousser un bon geste pour un environnement plus propre alors bravo Métro...

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Vendredi midi, au resto j'ai sélectionné sur la courte carte des vins au verre, un Muscat de Beaumes-de-Venise, un vin AOC vauclusien qui a une histoire et que certains considèrent comme le meilleur Muscat français.

Ce vin doux naturel est produit uniquement à partir de muscat blanc à petits grains. L'aire de production de cette appellation est de 415 ha et est localisée principalement dans la municipalité du même nom.

C'est un vin typé (on reconnaît le muscat facilement) à la couleur de paille, exubérant par ses parfums floraux et offrant en bouche des délicates saveurs de fruits exotiques qu’allège une bonne acidité. Il se boit jeune.

Excellent en apéritif si servi bien frais, on le marie souvent au foie gras ou aux desserts à base de fruits de verger ou aux sorbets. Avant des sushis, ça m'a vraiment ouvert l'appétit! J'ai dévoré mon assiette en moins de deux.

Santé!

P.-S. Le Capitaine laisse entendre que je développe des goûts de vieilles dames. Je n'aime ni les cocktails ni les alcools forts sauf peut-être un bon scotch qui peut trouver grâce à mes yeux. Alors, je fais des expériences oenologiques variées. Je me souviens d'ailleurs d'un excellent Moscato bu au cours d'un voyage à Bologne il y a bien longtemps. Soupir!

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La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) a décidé d'interdire en ce début d'année 2006 toutes exportations du caviar et des autres produits de l'esturgeon de mer en provenance de zones de pêches communes à plusieurs pays. Les zones principalement visées sont:

• la mer Caspienne (la plus fameuse mais aussi la plus pêchée et polluée)
• la mer Noire et le cours inférieur du Danube entre la Roumanie et la Bulgarie
• le fleuve Amour entre la Chine et la Russie

Il sera toutefois possible d'exporter ces produits s'ils proviennent de fermes aquacoles, une activité appelée à se développer.

Les prix déjà exorbitants du caviar devaient s'envoler et il y a fort à parier que la pêche illégale déjà importante n'en sera que plus intéressante pour les braconniers. 90% du marché français, plus grand consommateur de l'Union européenne, serait alimenté par ce type de pêche. Pensez-y, la prochaine fois que l'on vous en offrira. sinon, le commerce du caviar s'arrêtera avec la disparition de la dernière femelle.

Beaucoup de gastronomes en seront peinés. Personnellement, je n'ai jamais compris l'engouement pour ce produit finement salé. Il faut dire que toutes les fois que j'en ai mangé, j'en ai été malade et j'ai goûté aux caviars iranien, russe et français.

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La semaine dernière, j'ai reçu des amis (Guy, Pierre, Michel, Adalbert et Lucie)avant d'aller manger dans un restaurant japonais de la très chic rue Laurier. J'avais acheté pour l'occasion une bouteille dont l'appellation m'était complètement inconnue mais dont l'étiquette stipulait "excellent à l'apéritif".

Le Rivesaltes est un vin doux naturel (VDN) autrefois grandement apprécié et originaire du Nord du Roussillon. Notre vin de type ambré est élaboré avec du Grenache blanc et avait vieilli pendant quatre ans en fûts de chêne. Servi très frais et titrant à 16% d'alcool, ce vin remplace agréablement le Pineau des Charentes ou un vermouth ou un porto àl'apéro.

Certains ont beaucoup aimé!

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Un jeune activiste pour les droits des animaux, Chris Garrett de Norfolk, Virginie (É.-U.) a officiellement changé de nom pour attirer l'attention du public sur les conditions d'abattage des poulets utilisés dans la célèbre chaîne du Colonel Sanders.

Son nouveau nom, KentuckyFriedCruelty.com, est en fait l'adresse d'un site Web créé par le mouvement PETA visant à forcer PFK à changer les pratiques de leurs fournisseurs.

Il faut rendre à César ce qui est à César. PETA est très imaginative quand il s'agit d'opérations marketing. On peut même commander la vidéo très explicite de la marraine de la campagne, la pulpeuse Pamela Anderson.

Est-ce toujours aussi bon à s'en lécher les doigts?

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