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Étrange histoire que celle de ces porcs qui appartenaient au tueur en série Robert Pickton vivant à Coquitlam, en Colombie-Britannique.
Les musulmans et les juifs ont peut-être raison de le considérer comme impropre à la consommation...
Me voilà enfin déménagé à Montréal avec une cuisine bien à moi où je pourrais faire mes expériences sans troubler personne et surtout inviter famille et amis à manger.
Le plaisir de cuisiner,c'est aussi celui de partager.
Mon père m'a toujours dit que tout se mange dans le porc. Vraiment tout : viandes et abats, tête, groin, pieds, les cartilages, les os et même les sabots sous forme de .... gélatine.
Tous ceux qui ne consomment pas de porc pour des raisons religieuses voire éthiques devraient donc s'abstenir de consommer tous les produits contenant de la gélatine y compris les bonbons de notre enfance : jujubes, jelly beans, framboises et fraises tagada en tête car ils consomment du cochon sans le savoir. Ils n'en meurent pas cependant...
Pour en savoir plus sur ce secret bien gardé de l'industrie alimentaire, lisez cet article de Voir cette semaine. Il faut lire aussi les commentaires des lecteurs, je trouve la réaction de certains si étrange. Les gens ne savent vraiment plus d'où vient ce qu'ils mangent.
P.S. J'aime particulièrement les bonbons de ce type à saveur de cerise. Faut pas en laisser traîner si je suis dans les parages.
P.S. bis Mais, je préfère de loin les vraies pâtes de fruits. Miam!
Une enquête de l'Institut national de santé publique du Québec signale que les enfants québécois ont des taux de résidus de pesticides organophosphorés "élévés" dans leur urine. L'alimentation semble jouer un rôle important mais cela reste à démontrer par des études plus poussées.
Il faudrait peut-être regarder du côté des fruits, des légumes et des produits céréaliers?
J'adore la cuisine indienne et en fouillant les sites sur Bloglines.com, j'ai découvert World-Wide Curries , une petite mine de recettes en provenance principalement du subcontinent indien.
Des petits plats à me préparer pour l'hiver qui approche.
Depuis trois ans, le MAPAQ (Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec) avec AcNielsen publie une étude très complète avec une segmentation poussée sur les dépenses alimentaires des Québécois. On y voit l'évolution de nos habitudes de consommation année après année qui s'oriente assez rapidement merci vers une plus grande diversité et sophistication des produits.
On y compare aussi les habitudes alimentaires des Québécois par rapport à l'ensemble des consommateurs canadiens. On y découvre entre autres que les Québécois consomment plus de 70 % des asperges congelés et des muffins en barre au pays. Nous sommes aussi les grands consommateurs de viande de veau, de pains spéciaux et de sauce à spaghetti à la viande.
D'autre part, les habitants de la Belle Province semblent particulièrement détester les colorants à cafés, le chili en conserve et le Beef Jerky. Ils ne consomment même pas 1% des quantités vendues au Canada.
Cette étude démontre encore une fois que les Québécois forment vraiment une société distincte du moins au niveau de la bouffe...
Dans le cas du soja pour consommation humaine, la réponse est NON!
Au contraire. Les consommateurs de tofu, de lait de soya et de d'autres produits dérivés de cette légumineuse sont farouchement opposés à l'emploi d'OGM et rejettent les produits les utilisant. Les États-Unis ont ainsi perdu d'importantes parts de marché en Asie face à leur difficulté à garantir l'exportation de soja non contaminé. D'autres pays comme le Canada en profitent. Donc pertes de marchés.
De plus, des études ont démontré que la production de soja biologique garantit une plus grande rentabilité par hectare ou par tonne que la production selon un mode traditionnel qui emploie des engrais et pesticides. Bien que les rendements soient plus faibles, le prix de vente par tonne est beaucoup plus élevé pour le soja bio et les coûts un peu plus faibles.
Il semble que les conclusions soient les mêmes pour toutes les céréales destinées directement à la consommation humaine.
Une histoire à suivre!
J'ai appris à aimer les sushis et des sashimis longtemps avant que ce soit la mode . Il n'existait à l'époque que quelques maisons à Montréal pour portefeuilles bien garnis. Mon préféré était Mikayo, rue Amherst près de Ste-Catherine. Cette maison existe toujours et continue son bon boulot année après année. Il faut que j'y retourne pour ma visite annuelle.
Mais pourquoi mange-t-on des sushis? Pour leur esthétisme quand ils sont bien préparés (ce qui n'est pas toujours le cas), leur goût délicat s'ils sont très frais et parce qu'ils constituent un repas santé.
Sushi Shop qui implante des sushi-bars de style branché au Québec en a d'ailleurs fait son cheval de bataille. Elle vante dans son petit encart, Vite faits Bienfaits:
Les bienfaits du gingembre, du riz, du sésame et d'autres ingrédients ont été oubliés mais la liste des ingrédients longue de 27 lignes pour un repas du midi contient une foule d'additifs, d'édulcorants, de colorants, de glutamate etc... oups!
Oui, les sushis et les sashimis sont bon pour la santé mais dans ces échoppes, c'est comme les fastfoods. Vite fait, vite consommé! Ça nourrit son homme et c'est leur fonction. Pour la fraîcheur des produits et le plaisir des yeux, mieux vaut passer son chemin!
L'exception culinaire française a-t-elle vécu? Il semble bien que oui selon un article du Monde qui mentionne les conclusions de deux enquêtes qui viennent de paraître.
Sans s'américaniser (bien que l'on peut se poser la question face à divers comportements comme l'adoption du fast food par les jeunes ou la tendance à rendre plus douçâtres plusieurs produits) le comportement alimentaire des Français se modifie et ils adoptent un modèle courant dans bien des sociétés occidentales.
Finis les longs déjeuners, on mange plutôt sur le pouce souvent des sandwiches. Cuisiner devient un loisir de fin de semaine pour le repas du dimanche ou quand on reçoit. On achète de plus en plus de plats préparés prêts en quelques minutes et ingurgités en moins de deux. Aucun besoin de se creuser la tête sauf pour choisir quel plat surgelé manger. On mange en famille, mais regardant la télé. Bonjour la communication!
De plus, les Français ont de mauvaises habitudes alimentaires. Les fruits et légumes sont toujours délaissés aux profits des viandes et des produits laitiers malgré les campagnes de promotion tout comme le poisson d'ailleurs.
Une de ces études démontre qu'une saine alimentation semble être l'apanage des classes plus aisées. L'obésité fait des ravages dans les classes les plus pauvres comme partout ailleurs et les jeunes en souffrent davantage aussi. Le portrait n'est pas très rose en fait.
Manger bien et bon deviendrait-il un luxe réservé à un petit nombre même au paradis de la bouffe? C'est la question que l'on peut se poser?
Le Québec avec ses 500 fromages est un digne héritier des traditions fromagères de l'Hexagone. On y produit du tout : du faux brie au traditionnel cheddar en passant par le fameux P'tit Québec et d'excellents fromages fins, fruits de recherche ou de voyages.
Plus de 70 fermes produisent des fromages de type artisanal avec le lait des animaux de l'exploitation. Les fromages de chèvre sont particulièrement représentés dans cette catégorie. La Semaine verte, l'émission sur les questions agroalimentaires et environnementales à Radio-Canada, nous a livré dimanche dernier (3 octobre) le portrait d'Éric Proulx, un de ces producteurs passionnés qui veulent réussir et qui, déjà, fabriquent des produits qui sortent de l'ordinaire.
Il faudra que je trouve du Cap-Rond, un fromage qui ressemble au Selles-sur-Cher pour le Capitaine, grand amateur de fromages caprins. Il a apparemment un petit goût de noisette qui se cache derrière son goût très marqué de fromage de chèvre. Il appréciera sûrement et voudra que j'y goûte, c'est sûr!
La santé consiste dans l'usage modéré de l'air que l'on respire, des aliments et des boissons, de l'activité et du repos, du sommeil et de l'éveil and des passions de l'esprit.
Principe de l'école de Salerno, célébre faculté de médecine italienne
du X au XIIIe siècle.
Le célèbre acteur maintenant gouverneur de la Californie vient de signer une loi interdisant le gavage des oies et des canards à partir de 2012 (après la fin de son mandat bien entendu) à moins que l'on trouve une façon plus humaine de nourrir ces petites bêtes...
La vente des produits de foie gras sera également interdite en Californie à partir de cette date. Une seule ferme produit du foie gras en Californie actuellement.
Les amis des animaux jubilent. La Californie suit ainsi l'exemple de plusieurs autres pays où cette tradition millénaire est interdite. Le foie gras prendra-t-il le maquis?
La chaîne télé Historia présente une intéressante série documentaire en 10 volets sur l'histoire de la production (longtemps artisanale), de la commercialisation (pas toujours très légale) et de la consommation (souvent phénoménale) d'alcool au Québec.
La modération n'a pas toujours eu meilleur goût dans la Belle Province.