29 juin 2008

Les plaisirs glacés du point G

Mardi matin, après avoir nagé quelques longueurs dans la piscine de l'île Ste-Hélène, je suis allé me balader sur la rue Mont-Royal. En sortant de la station de métro, je me suis attardé au kiosque de fruits et légumes où je me suis acheté mes premières fraises du Québec, petites mais goûteuses. Ça sent l'été!

La rue était calme en cette fin de matinée. La majorité des boutiques était fermée pour la Saint-Jean. Seuls, les restaurants semblaient se préparer pour une bonne journée. Direction est dans l'intention d'aller jusqu'à la rue Papineau en déambulant le nez en l'air et en regardant un peu partout.

Mon oeil a été rapidement attiré par un tableau placé sur le trottoir devant une nouvelle boutique où l'on pouvait distinguer un comptoir réfrigéré. Gaufres, glaces, gourmandises artisanales... Je tourne sur mes talons et j'entre. Je devais être le premier client de la journée. Une étrange odeur de vinaigre émane de l'endroit. Le proprio s'excuse et m'explique que son associé prépare un caviar de vinaigre balsamique. Cuisine moléculaire? Je n'en saurai pas plus.

Il me fait goûter à ses produits. Ici sorbet au citron de Sicile moins acide que les citrons nord-américains, là sorbet aux bleuets sauvages du Québec, ou encore glace au Baileys. Tous fort bons! Le choix de parfums est limité mais tout est fait maison et avec des ingrédients de qualité. J'achète sur le champ une boule de glace à la pêche de vigne dans un cornet gaufré. On peut aussi commander ces gourmandises glacées dans une jolie barquette en bambou en guise de coupelle.

Ça vient d'ouvrir et ça risque de réserver des surprises dans les semaines qui suivent. À visiter sans retenue pour ceux qui passent par là.

Point G
1266 Mont-Royal Est (près de Brébeuf)
Montréal Québec
Tél. : 514.750.7515
Métro : Mont-Royal

P.-S. Nouvelle visite jeudi. Dégustation d'une cuiller de sorbet à la fraise et de quelques grains du fameux caviar puis boules de glaces à la pistache et à la vraie vanille. Tout tient la route! C'est bon et pas trop sucré! Je vais aller sur la rue Mont-Royal plus souvent cette été!

21 juin 2008

Un pain de tous les jours

Faire son pain au quotidien peut sembler difficile. Pourtant, certaines recettes sont forts simples, demandent très peu d'effort et surtout un minimum de temps. Actuellement, on parle beaucoup du pain sans pétrissage comme d'une grande innovation en boulangerie. C'est le pain à la portée de tous! Une recherche sur Google génère d'ailleurs de nombreux résultats sur ce sujet.

Pour ma part, j'ai testé ce concept à la suggestion de mon ami Guy, boulanger amateur. Il s'agit d'une recette tirée du livre Artisan Bread in Five Minutes a Day, de Jeff Hertzberg et Zoé François paru en anglais aux Éditions Thomas Dunne en 2007. Cette recette a été présentée à l'émission L'épicerie de Radio-Canada en mars dernier.

Comme j'ai un petit faible pour le pain à base de faine de blé entier, j'ai vite tenté de petites expériences en variant la quantité de farine de blé entier, en ajoutant de la farine de seigle, d'avoine ou de sarrasin avec des résultats variables. L'ajout d'une grande quantité de farine de blé entier ou de farine ne contenant pas de gluten peut réduire la levée et rendre le pain dense. Donc prudence!

Pour les amateurs de pain complet, un bon mélange de base est composé d'une tasse de farine de blé entier, une demi-tasse de farine de seigle et 5 tasses de farine à pain non blanchie. Il s'agit d'un point de départ. On peut aussi ajouter jusqu'à 5 cuillers à soupe d'huile végétale pour améliorer la texture de ce type de mélange.

Si vous suivez la recette publiée sur le site de Radio-Canada et êtes attentif àa la cuisson, vous obtiendrez un pain à la croûte très croustillante qui se conservera quelques jours enveloppé dans un linge sec. Il fait un excellent pain rôti.

P.-S. Ne faites pas comme moi! Résistez à la tentation de le manger tout de suite. Attendez au moins une heure, votre pain n'en sera que meilleur!

24 mai 2008

Le monde selon Monsanto

Petite enquête sur une grande multinationale qui désire créer une agriculture de qualité, compétitive et durable... À voir à Montréal actuellement!

19 mai 2008

Le miel de Paris

Du miel de Paris? Oui ça existe et avec un parfum bien particulier mais à un prix d'or!

L'apiculture à Paris reste une activité marginale avec ses 300 ruches et ses quelques centaines de kilos de miel produits annuellement mais elle existe, fruit de la passion de quelques Parisiens pour ces petits insectes.

La localisation des ruches détermine les parfums. Il faut savoir avoir que les abeilles butinent dans un rayon moyen de trois kilomètres autour de leur ruche. Comme Paris ne compte pas de grands champs de trèfle, de sarrasin ou des forêts d'acacia, les miels parisiens sont plus complexes vu la grande variété de végétaux (arbres, arbustes et fleurs) offrant leur pollen. Les miels de la Ville-Lumière possèdent un parfum mentholé aux dires de connaisseurs. Les tilleuls semblent être en grande partie responsables de ce parfum bien particulier qui peut plaire ou déplaire.

Où trouver ces ruches? Les plus connues sont celles du parc Gorges Brassens et du jardin du Luxembourg où on peut même suivre des cours d'apiculture. D'autres endroits sont plus inattendus! L'opéra Garnier et son frère l'opéra Bastille abrite quelques ruches tout comme le toit de l'Hôtel Eiffel Park. On retrouve des ruchers aussi au parc de la Villette, au couvent des Augustines dans le 13e et au parc Kellerman.

Vu les quantités produites, il est difficile d'acheter ce miel urbain. Lors de mon dernier passage à Paris, on pouvait encore en retrouver à la boutique de l'Opéra Garnier.

17 mai 2008

Le raffinement nippon dans votre assiette parisienne

La cuisine japonaise ne se limite pas aux sushis ou aux tempuras.

Malheureusement, je crois que la petite taille de la communauté japonaise à Montréal ne permet pas d'avoir une idée globale de cette cuisine. Le restaurant Osaka au 2137 rue Bleury (Métro Place-des-Arts) reste sans doute le plus authentique restaurant nippon de l'agglomération et sans tout le folklore qui peut y être attaché. Pour de la gastronomie nipponne authentique, il faut savoir voyager...

Paris avec sa communauté japonaise beaucoup plus importante permet sans doute une vision plus complète. On peut y retrouver des petits établissements rue Sainte-Anne où l'on mange des plats de nouilles comme à Tokyo pour quelques euros mais aussi des restos haut de gamme servant la cuisine sophistiquée de Kyoto et où les euros doivent pouvoir couler à flot de votre portefeuille pour y mettre les pieds.

Voici trois restos parisiens intéressants mais à réserver pour une occasion spéciale et à fréquenter le midi de préférence. Le soir, l'addition déjà élevée double facilement!

  • Kaï. 16, rue de Louvre tout près de la rue de Rivoli. Un tout petit resto d'une trentaine de places à l'aménagement zen et à la carte courte. Le service masculin est tout en gentillesse. Essayez la boîte bento en bois blond qui contient six petits plats présentés avec un grand souci de la présentation. Certains plats pourront vous laisser perplexes comme cette viande séchée servie chaude! Les desserts sont de Pierre Hermé, pâtissier adulé au Japon. Mon petit coeur de coeur de mon dernier voyage!
  • Benkay. 61, rue de Grenelle 15e. Le resto au décor japonisant est vaste et divisé en deux parties. Dans la première partie, on sert une cuisine sophistiquée qui peut nous sembler étrange par ses textures et ses goûts. La deuxième partie de la salle est réservée à la cuisine sur plaque chauffante préparée devant vous par un chef qui sait jouer du couteau. Ici aussi, la boîte bento qui contient tout le repas et qui offre un joli assortiment de petits plats est un excellent choix. Le service y est très féminin et tout en amabilité.
  • Isami. 4 rue d'Orléans, Île-Saint-Louis, 4e. Il s'agit d'un minuscule restaurant familial tenu par monsieur Nakumura. Petite oasis de tranquillité au milieu de la Seine, ce resto est orienté produits de la mer avec ses sushis, sashimis et chirashi sauf que vous y mangerez pas nécessairement l'habituelle triade thon-saumon-crevette. En entrée, on pourra vous servir un foie de lotte mariné ou des bulots et en plat principal un poisson ou un coquillage sous une forme inhabituelle. L'originalité te la fraîcheur irréprochable des ingrédients se paient! Le service est diligent mais peu souriant. Vu la taille du resto, une réservation s'impose!

Pour les connaisseurs, quel est le meilleur resto japonais de Paris?

P.-S. Il faut savoir aller au source des choses. Je nous planifie donc un petit voyage au Japon pour mes 50 ans!

13 mai 2008

Petite virée normande

Je suis revenu d'un petit séjour au pays du Capitaine tout dernièrement.

Pour l'occasion, une petite tournée de la Haute-Normandie avait été organisée avec le Capitaine comme pilote et Reine-Mère i.e belle-maman comme chauffeur. Il faut dire que du sang normand coule dans leurs veines! Trois jours pour visiter Gisors au trésor perdu, Dieppe la meurtrie, Fécamp la maritime, la jolie Côte d'albâtre, sa verte campagne et ses pommiers en fleurs, Honfleur la très touristique puis redescente bien moins pittoresque vers Paris en longeant la Seine mais arrêt tout de même intéressant à Jumièges la fière abbaye en ruines. Ça fait du kilométrage!

Côté nourriture, le bocage normand produit beaucoup de lait et ça se voit : Sainte Trinité des fromages normands (camembert, saint-nectaire et livarot), omniprésence de la reine crème fraîche de l'entrée au dessert et beurre à l'avenant à tous les repas.

Le rapport qualité-prix des restos au pays de Caux m'a semblé très bon en général. On peut y manger bien à des prix intéressants et avec un service sympathique. Très province mais dans le bon sens! Deux exemples. Le Restaurant du Port à Saint-Valéry-en-Caux servant une cuisine plus traditionnelle avec ses plats de poisson, sa tête de veau, ses escalopes à la crème ou sa tarte normande en dessert et La Fleur de sel à Honfleur plus moderne et métissée dans sa carte où les ris de veau valaient le détour. Deux cuisines bien faites à partir de produits frais.

Et il ne faut pas oublier aussi les cidres, les poirés et surtout le calva qui s'adoucit tant en vieillissant. J'en ai rapporté une bouteille en souvenir d'ailleurs.

Bref, je veux revoir la Normandie!

22 mars 2008

Le goût des épices ... le goût du monde!

Tout cuisinier même amateur possède des petits pots pleins d'épices dans ses armoires de cuisine mais bien peu de personnes savent s'en servir adéquatement. Les mélanger est un art que certains met des années à maîtriser.

Phlippe de Vienne et sa femme Ethné parcourent le monde à la recherche des meilleures épices du monde depuis trente ans. On peut les retrouver dans leurs deux boutiques situées au marché Jean-Talon à Montréal ou en ligne grâce à leur site www.epicesdecru.com.

En 2007, ils ont publié ensemble un livre, La cuisine et le goût des épices, qui peut répondre à bien des questions tout en revisitant les grandes traditions culinaires du monde entier. Le livre contient trois chapitres d'introduction de nature théorique qui permettent de mieux comprendre la différence entre les notions de saveur et de goût, le rôle des épices en cuisine, leur conservation, une classification simple pour une centaine d'épices, les accords et l'art des mélanges. Par la suite, les auteurs proposent un grand voyage sur la route des épices avec une centaine de recettes regroupées par grandes régions géographiques et accompagnés d'explications et de courts récits. Enfin, ils proposent un lexique des épices et toute une série de mélanges classiques à utiliser pour donner à vos préparations un goût d'ailleurs.

Ce livre est vraiment intéressant, complet avec des recettes qui vous mettront l'eau à la bouche mais le seul défaut que je lui trouve est son design quelque peu chargé et très coloré. Il s'agit sans doute d'une simple question de goût...

La cuisine et le goût des épices
Ethné et Philippe de Vienne
256 pages
Édition du Trécarré © 2007
ISBN : 978-2-899568-352-0
Prix : 39,95 CAD

Lapin gourmand

Qui est le lapin ?

Qui est le lapin ?
  • localisation : Montréal Centre-Est (Qc)
  • prénom : Yves
  • âge : 47
  • sexe: masculin
  • pour m'écrire
Mitonné avec soin avec
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